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La mise en oeuvre de parcours omnicanaux, est-ce uniquement un sujet de prestataire?

La mise en oeuvre de parcours omnicanaux, est-ce uniquement un sujet de prestataire?

1 février 2022

1 février 2022

– 2 minutes de lecture

Ikbel Snoussi

Senior Manager Retail Payments

Multicanal, crosscanal, commerce unifié, omnicanalité, no canal…
Les prestataires de services sont les plus visibles sur le sujet, faisant de ces termes les fers de lance de leurs stratégies commerciales et de leurs propositions de vente.

Alors qu’ils sont en première ligne avec une stratégie d’entreprise à mettre en oeuvre, les retailers sont plus rares à faire part d’une expérience omnicanale sans couture et peuvent être tentés de laisser le sujet au champion du paiement, du digital ou de la caisse.

C’est autour de ces sujets que se sont réunis : Mercatel, Rhapsodies Conseil, le Groupe Rocher et la Fevad, le 26 janvier dernier.

4 Temps forts ont rythmé cette matinée :

Nos convictions autour de l’omnicanalité :

Au delà de la question « La mise en oeuvre de parcours omnicanaux, est-ce uniquement un sujet de prestataire ? », il y a un mutation de fond à enclencher dans les organisations. La transformation touchera différents sujets, parmi lesquels :

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15 questions à se poser pour choisir sa Solution de Paiements

15 questions à se poser pour choisir sa Solution de Paiements

11 mai 2021

– 1 minute de lecture

Ikbel Snoussi

Senior Manager Retail Payments

Peu importe votre secteur d’activité, votre taille ou encore vos canaux de distribution, le choix de votre solution de paiement n’est pas neutre.


Face à la complexité croissante de l’offre et l’explosion du nombre d’acteurs, il est plus que jamais essentiel de se poser les bonnes questions et comparer ce qui est comparable sur un domaine stratégique qui implique une décision collégiale, de la DSI au métier de la trésorerie et du digital.


Afin de guider vos réflexions, nous vous proposons une démarche en 15 questions :


Au sein notre expertise Digital Payments Experience, nous mettons à votre disposition notre maîtrise de l’ensemble du cycle de vie ainsi que nos connaissances des différents acteurs, afin d’identifier la solution de paiement qui saura répondre au mieux à vos exigences et accompagner votre croissance.

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BitCoin : réduction de moitié de la récompense de minage

BitCoin : réduction de moitié de la récompense de minage

21 octobre 2020

– 2 min de lecture

Grégoire Jahan

Pour la 3ème fois de son histoire, la récompense pour le minage d’un bloc bitcoin a été divisée par 2

Le minage est le processus qui consiste à créer un bloc de transactions BitCoin lequel étant intégré à la BlockChain. Ce processus demande une grande quantité de calcul (c’est ce qu’on appelle la preuve de travail) pour lesquels les mineurs sont en compétition : le premier mineur à avoir calculé un bloc valide voit son bloc rattaché à la BlockChain et remporte la récompense.

Ce mécanisme de récompense pour le minage d’un bloc a 2 fonctions :

Au départ, en 2009, la récompense pour le minage d’un bloc était fixée à 50 BTC.  Le mécanisme de division par 2 de cette récompense est prévue par le protocole BitCoin et intervient tous les 210 00 blocs, soit environ tous les 4 ans. Elle est passée à 25 BTC le 28 novembre 2012 puis à 12,5 BTC le 7 septembre 2016. Aujourd’hui, miner un bloc de BitCoin ne rapporte plus que 6,25 BTC.

La réduction de moitié de la récompense de minage est prévue pour durer jusqu’en 2140 ou jusqu’à la création du 21 millionième BTC ! La récompense aura alors atteint 1 Satoshi, la subdivision ultime du BitCoin qui vaut : 0,00000001 BTC.

Les conséquences de la diminution de la récompense de minage bitcoin

Augmentation du cours du bitcoin

La réduction de moitié de la récompense de minage implique également la réduction de moitié de la production de BitCoin. On peut s’attendre à ce que sa valeur progresse (un peu comme si l’OPEP décidait de réduire de moitié sa production de pétrole !).

Le graphique ci-dessous montre la hausse significative du BTC après les 2 précédents épisodes de réduction de moitié de la récompense de minage.

Source : https://www.buybitcoinworldwide.com/

Concentration des fermes de minage

La baisse de rentabilité de l’activité de minage va contraindre mécaniquement les plus « petits » mineurs à abandonner cette activité et donc une plus grande concentration vers les « gros ». Ce qui peut mettre en péril à terme la sécurité même de la blockchain si plus de 51% de la capacité de calcul venait à être concentrée dans une seule main !

Augmentation du « prix » des transaction

Aujourd’hui, il est d’usage de laisser un « pourboire » pour le mineur dans une transaction BitCoin. Ce « pourboire » n’est pas obligatoire, mais il représente un complément de revenu pour le mineur (l’essentiel provenant des BTC minés). Au moment de miner un bloc, les mineurs sont donc incités à traiter en priorité les transactions qui offrent les plus gros pourboires. Ce pourboire constitue de fait le prix d’une transaction (environ 3$ aujourd’hui). Une transaction sans pourboire peut prendre beaucoup plus de temps pour aboutir.

Sujet à suivre !

Pour information : l’évolution du nombre de bitcoin en circulation au fil des réductions de production.

Source : https://www.buybitcoinworldwide.com/
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[Episode 3] Initiation de paiement – Les approches authentification forte

[Episode 3] Initiation de paiement Les approches authentification forte

21 janvier 2020

– 1 min de lecture

Grégoire Jahan

Troisième étape de notre voyage dans le monde merveilleux de l’Initiation de Paiement.

Après les cas d’usage dans l’épisode 1 : Les Promesses de l’Initiation Paiement, et la fluidité du parcours utilisateur dans l’épisode 2 : Initiation des paiements, quels parcours clients ?, Grégoire illustre pour nous les modes Redirect / Decoupled / Embedded et leur impact sur le parcours client dans la mise en œuvre de l’Authentification Forte (DSP2 / SCA)…


Initiation de paiement Les approches auhtentification forte from GrgoireJahan
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Vous dites « Finalisation Bâle III » ? J’avais compris « Bâle IV » !

Vous dites « Finalisation Bâle III » ? J’avais compris « Bâle IV » !

30 mai 2018

– 2 min de lecture

Fayçal Amrani

Au-delà des mots…

La réforme initiée du cadre prudentiel de Bâle provoque déjà des tensions, entre régulateurs et institutions financières, sur une question en apparence de forme : comment la nommer ?

Les régulateurs parlent d’une « finalisation de Bâle III », alors que beaucoup d’institutions financières y voient déjà « Bâle IV »…

Derrière cet antagonisme de vocabulaire, quels sont les enjeux ? Quelles positions/intérêts s’affrontent ?

En effet, ce débat révèle la préoccupation quant à la continuité ou la rupture du cadre prudentiel en vigueur (Bâle III). L’enjeu pour les institutions financières étant de savoir si les efforts consentis depuis 2010 ne seront pas réduits à néant par l’instauration d’un nouveau cadre prudentiel radicalement différent. Pour les régulateurs, l’objectif est de rassurer le marché sur le maintien du cap actuel.

Un air de déjà-vu !

Ce débat rappelle la longue hésitation au tournant de l’année 2010 entre « réforme de Bâle II », « Bâle 2.5 » ou « Bâle III ». La suite est connue de tous, finalement Bâle III a été bien différent de Bâle II : composition (aspect qualitatif) et niveau (aspect quantitatif, différents coussins compris) des fonds propres, ratios de liquidité…

L’histoire se répéterait-elle ?

Quelques indices

Il est vrai que les nouvelles réformes ne sont pas encore dans le droit positif. Toutefois, le comité de Bâle a publié, à la suite des consultations menées auprès des parties prenantes, un document[1] fixant les principales orientations de la réforme. Il est fort probable que les instances européennes retiennent l’essentiel de ce document, notamment :

Ces mesures peuvent engendrer deux types d’impacts :

Alors, « finalisation de Bâle III » ou « Bâle IV » ?

Regardons juste le calendrier de mise en application des nouvelles réformes (voir Illustration 1) : il s’étend jusqu’en 2022 et même 2027 pour les dispositifs transitoires ; 4 ans pour un simple recalibrage du modèle ? Pour rappel, le passage de Bâle II à Bâle III avait duré moins longtemps (de juillet 2009 à janvier 2013)…

Dans tous les cas et quelle que soit sa dénomination, cette réforme a été entérinée dans ses principales orientations par les gouverneurs des banques centrales des pays membres de la BRI, les banques doivent se préparer à sa mise en place…



[1] Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, Bâle III : finalisation des réformes de l’après-crise, décembre 2017.
[2] La méthode interne de notation du risque de crédit se compose d’une approche fondation  et d’une approche avancée.
[3] Comité de Bâle sur le contrôle bancaire : Finalisation de Bâle III en bref, document non daté.