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Rupture douce 05 : les individus et les interactions d’abord !!

Rupture douce 05 : les individus et les interactions d'abord !!

Les individus et les interactions d’abord !!

Les Individus et les interactions d’abord !! Le nouveau Tome de Rupture Douce est disponible !!! 40 textes, 30+ auteurs, de nombreuses illustrations pour remettre les pendules à l’heure en matière d’agilité et de transformations agiles.

Auto-édition sur lulu.com, 15€ HT (coût de fabrication 10€ + 5€ qui seront reversés aux resto du coeur. Pour mémoire 536€ = repas pour une famille de 4 pour tout l’hiver.

Quel plaisir pour moi d’avoir fait partie de cette aventure collective, capable d’accoucher d’un livre en quelques semaines. J’ai immédiatement plongé dans le projet avec quelques pages qui proposent ma vision d’une agilité agnostique des frameworks, mais centrée sur l’humain, le (bon) sens et la recherche de simplicité. Et ça aussi, ça fonctionne « à l’échelle ».

Séverin Legras

4ème de couverture

Durant toutes ces années, l’agilité a connu de beaux succès, et encore trop d’échecs. Dans tant d’endroits, les transformations agiles sont encore asservies par  une descente de processus agiles (Scrum, Kanban, Safe, etc) sur les individus. Heureusement, nous pouvons savourer des initiatives comme Agnostic Agile ou bien Heart of Agile, cultivées par des anciens de l’agilité, ceux qui ont donné naissance au Manifeste Agile en 2001.

Ce tome 05 s’inscrit dans cette mouvance : ici, les contributeurs entendent rappeler que notre manifeste précisait dès sa  première valeur « les individus et les interactions plus que les processus et les outils ». Vues les confusions constatées, autant simplifier en « les individus et les interactions d’abord  !! ».

Dans vos mains, vous tenez une nouvelle collection d’histoires épatantes, pour remettre les pendules à l’heure. Retours d’expériences authentiques, approches pragmatiques : vous disposerez d’un beau matériel pour espérer que les 10 prochaines années soient encore meilleures.

Propos de Laurent Sarrazin fondateur de Rupture Douce.

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Architecture d’Entreprise & Agilité Chapitre 6 Les 7 formations de l’Architecte Agile

Architecture d’Entreprise & Agilité Chapitre 6 : Les 7 formations de l’Architecte Agile

28 janvier 2019

– 6 minutes de lecture

Olivier Constant

Senior Manager Architecture

Il fut un temps où, pour être un bon architecte d’entreprise, il suffisait de maîtriser la modélisation (BPMN, UML, Archimate…), les activités d’architecture (TOGAF, Club Urba-EA notamment), les 4 couches (les processus, le POS, etc.), et bien sûr une bonne vision des technologies.


Un article à ce sujet, de CIO, m’a interpelé récemment. Sur les 12 certifications présentées pour un architecte d’entreprise : 5 sont orientées infrastructures et cloud, 3 sur la méthode, une sur le réseau, une sur l’open source, une sur la sécurité et la dernière sur Salesforce.


Rien, pas un mot, sur la posture de l’architecte ?

Notre contexte a évolué

Or, l’architecte évolue désormais dans un écosystème différent : plus mouvant, plus incertain et plus collaboratif. Si l’environnement de l’architecte évolue, son spectre de compétences aussi. C’est devenu une combinaison à la fois de savoir-faire techniques (voir plus haut) et des savoir-être spécifiques à ces nouvelles manières d’organiser le travail : production en cycle court, décloisonnement des métiers, bref : l’architecte TOGAF se doit aussi d’être un architecte agile. Et parce que les certifications peuvent être utiles comme gage de confiance envers votre employeur ou vos équipes, je vous propose un tour d’horizon des 6 formations devenues indispensables selon moi, pour notre métier d’architecte.

1 : Poser les bases de l’agilité – scrum master ou product owner

L’architecte d’entreprise doit impérativement connaître les bases de fonctionnement des projets Agile (les cérémonies et les daily meetings, back-log, MVP, planification, etc.). Une formation Scrum Master ou Product Owner permet de se familiariser avec les essentiels. Une petite expérience pratique dans l’un ou l’autre ne nuirait pas !

2 : Appréhender l’agilité à l’échelle – safe

Pour passer à une dimension supérieure, il faut alors s’intéresser aux cadres d’agilité à l’échelle. LeSS, DA, Scrum of Scrum sont des bons cadres. Connaître les avantages des uns et des autres permettra d’en discuter en connaissance de cause.


SAFe est le cadre qui intéresse le plus les entreprises en ce moment.


Discuter des avantages et inconvénients de ce cadre est intéressant ; en attendant il est devenu un incontournable. Une certification serait alors utile (en tant que responsable d’une équipe de consultants, je pense que nos clients vont nous le demander de plus en plus).

3 : Adopter une posture agile – management 3.0

Connaître des cadres d’agilité à l’échelle ne fait pas de nous des agilistes. Il faut comprendre la posture agile et ce qui va avec. Une formation de type Management 3.0 est un bon exemple pour comprendre les vrais fondements de l’agilité et de l’auto-organisation.


Les principes du management 3.0  sont basés sur : faire les choses justes de la bonne manière. Quelques principes que l’on peut citer : manager le système plutôt que les individus, prendre en compte les inter-actions sociales dans les relations de travail et simplifier les règles de collaboration entre individus.


Cette formation, comme son nom ne l’indique pas, s’adresse à tous, manager ou non.

4 : Savoir animer des ateliers – design thinking et lean start-up

Avec l’avènement de l’agile et aussi du digital, de nombreux types d’ateliers pour inventer / construire des solutions et des plannings, travailler l’intelligence collective, bâtir des équipes, etc. sont maintenant disponibles.


Avec un collègue coach agile, j’avais recensé plus de 40 ateliers ! Il est important pour un architecte d’entreprise, qui est amené à dialoguer avec nombre de personnes différentes dans l’entreprise, de maîtriser la pratique de ces ateliers pour les mettre en œuvre quand le besoin s’en fait sentir. Le Design Thinking et le Lean Start-up sont des essentiels de nos jours, mais les autres méritent de s’y intéresser.


Vous verrez même qu’à force, vous pourrez aussi créer / inventer vos propres jeux et animations !

5 : Savoir jouer / construire la solution – lego

Savoir présenter une synthèse des travaux, réconcilier plusieurs points de vue (merci TOGAF de nous avoir rappelé ce bon principe), construire les solutions les plus simples possibles, sont dans les fondamentaux de l’architecture. Au-delà d’une formation à la « facilitation graphique », nous pouvons même aller vers les bases du scripting et de la présentation de vidéos pour « vendre » nos solutions.


Dans les nouvelles techniques de construction de solutions, notons le Lego Serious Play qui prend une certaine importance et peut s’avérer très utile pour faire parler et converger différentes populations.

6 : Devenir un coach – process communication

Dans son/ses (nouveau(x)) rôle(s), l’Architecte d’Entreprise aura sûrement besoin d’être coaché pour l’aider dans son changement de posture et trouver sa place dans les nouvelles organisations. Mais il peut lui aussi profiter des techniques de coaching pour aider des projets, des équipes, des chefs de projet ou tout simplement des collègues architectes !


La process communication, mais aussi la PNL, sont des voies intéressantes à maîtriser.

7 : Architecture et agilité

Pour les architectes, les équipes en agilité (Product Owner, Scrum Master, membres) et aussi pour les parties prenantes. Une vue d’ensemble de l’agilité (de SCRUM à l’entreprise, en passant par les cadres d’agilité à l’échelle), une vue d’ensemble des travaux de l’architecture (selon différents référentiels), des exemples concrets de mises en œuvre et surtout un jeu participatif pour découvrir les interactions entre les architectes et les projets agiles (à une certaine échelle) font de cette formation une synthèse de l’évolution de l’architecture et des projets agile. Au-delà de la technique nous évoquons aussi les soft-skills nécessaires.

Conclusion

Voilà mes idées de méthodes et certifications d’animation, de facilitation et de co-construction pour faire évoluer notre métier complexe vers les enjeux d’aujourd’hui.

Retrouvez notre catalogue de formation avec notre nouvelle formation architecture & agilité

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Journée Mondiale de la Protection des Données

Journée Mondiale de la Protection des Données

28 janvier 2019

– 2 min de lecture

Albert Bendayan

Directeur Architecture, Data & Transformation

Il y a une journée mondiale de la protection des données et c’est aujourd’hui, lundi 28 janvier 2019.

C’est le Conseil de l’Europe qui a, le premier et dès 2007, proclamé une journée européenne de la protection des données à caractère personnel.

Dernièrement, et au-delà de GDPR (oui je fais le pari qu’il n’y a plus besoin de dire ce que c’est), l’actualité nous a montré à quel point les données personnelles étaient un enjeu énorme et qu’il y avait encore une longue route à parcourir. La liste des « évènements » liés aux données personnelles ne cesse de s’allonger : Amende Google, Facebook et Cambridge Analytica, vol des données d’élus Allemands, piratage « Collection #1 »… et ce ne sont que les plus emblématiques (il y en a de multiples rien qu’avec Facebook).

Au-delà du fait de mettre en place des responsabilités, des procédures et des outils pour se conformer à GDPR, il me semble important de mettre en avant quelques éléments-clés :

Dès lors, c’est au sein de la culture même de chaque organisation qu’il faut intégrer la protection des données personnelles et, plus largement, la valeur des données.
D’un côté, nous avons la culture d’une organisation qui peut se caractériser par ses valeurs partagées, ses croyances et convictions, ses pratiques, ses comportements.
De l’autre, nous avons une Culture Data qu’il devient de plus en plus nécessaire de partager le plus largement possible.

Il faut donc diffuser une Culture Data à tous les étages des organisations : C’est cela qui va permettre de prendre la mesure, à l’échelle de l’organisation, de la protection des données personnelles mais aussi de la valeur des données (qualité, disponibilité…).
Mais il faut faire cela en s’insérant dans la culture en place, pour venir l’étendre et l’enrichir, et pour s’assurer que cela est fait de façon durable.
En effet, penser qu’il suffirait de mettre en place un plan « Culture Data pour tous » générique et sans personnalisation est probablement voué à l’échec.

Et comme il ne faut pas rester sur un « échec », espérons que cette journée de protection des données personnelles permettra de faire avancer la Culture Data à tous les étages de la société.

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Tous Analystes des Données

Tous Analystes des Données

18 janvier 2019

– 5 min de lecture

Valentin Defour

Consultant Senior Transformation Data

Data scientist, data analyst, data cruncher,… ces dernières années, le nombre d’intitulés de postes relatifs au traitement, et plus particulièrement à l’analyse, de données a explosé. On constate également la popularité croissante des compétences inhérentes à ces postes via divers tops ‘in-demand skills’, publiés annuellement sur LinkedIn. Ces postes ont tous une compétence requise en commun, l’analyse de données, aujourd’hui jugée primordiale dans le monde professionnel par le cabinet Gartner, jusqu’à l’élever au rang de norme.

Mais ne sommes-nous pas déjà entrés dans une nouvelle époque, durant laquelle les composantes basiques de ces compétences vont peu à peu migrer dans le ‘savoir commun’ et devenir des pré-requis pour un scope plus large de métiers ? Ne sommes-nous pas entrés dans l’ère de la ‘data democratization’ ?

Pourquoi une explosion de de la demande relative à ces compétences ?

A l’heure où plus de la moitié de l’Humanité a quotidiennement accès à Internet et où 90% des données disponibles ont été créées dans les deux dernières années, toute entreprise collecte et stocke une quantité importante de ces données. De formats et types variés, ces dernières sont également transversalement issues de la totalité des métiers de l’organisation. Les capacités de traitement (stockage et puissance de calcul, ‘asservis’ à la loi de Moore depuis des décennies) ont elles aussi explosé, passant d’un statut de facteur limitant à celui de non-sujet.

Traditionnellement, ces données étaient propriétés de la DSI. Certes, les décisions des BU métiers et du top management s’appuyaient déjà sur ces données. On ne pouvait toutefois pas se passer d’un intermédiaire pour leur consultation et traitement, augmentant les risques de non compréhension de la donnée ainsi que les temps de traitement des demandes. Aujourd’hui, de plus en plus d’organisations transversalisent leur entité ‘data’, afin de rapprocher les données des métiers, porteurs de la connaissance de la donnée, et des usages, délivreurs de valeur.

Car il est évident que, bien qu’elle soit complexe à déterminer précisément et instantanément, la donnée a une valeur évidente qu’il convient d’exploiter. Pour cela, une capacité d’analyse, plus ou moins poussée, est nécessaire à tous les niveaux de l’entreprise, au plus proche de la donnée et ce pour ne pas en perdre la signification.

Mais il existe encore des freins à cette démocratisation. En entreprise, le nouvel analyste peut se heurter à une mauvaise compréhension de la donnée. Même si la tendance est au partage et à la “transversalisation”, les données sont encore parfois stockées et gérées en silo, rendant difficile l’accès et la transparence de la signification métier de cette donnée.

Mais multiplier les analystes peut aussi représenter un risque de multiplier les analyses…identiques.  Aussi, un sujet apparaît lorsque la donnée est rendue accessible plus largement : celui de la protection des données personnelles, récemment encadré par la nouvelle réglementation GDPR. En effet, la finalité d’un traitement de données doit aujourd’hui être systématiquement précisée, tout comme la population de personnes accédant aux données en question. Cette dernière doit par ailleurs être réduite au strict minimum et justifiable.

Cette data democratization est donc porteuse, dans le monde de l’entreprise, d’un message supplémentaire : une gouvernance bien établie agrémentée d’une communication efficace sont nécessaires et catalyseront la démocratisation.

Et concrètement, analyser des données ?

Avant toute chose…

Il existe une règle d’or dans le monde de l’analyse de données et elle s’appliquera également aux nouveaux analystes issus de la data democratization. Cette règle, éprouvée et vérifiée, stipule qu’en moyenne 80% du temps effectif d’un analyste sera consommé par la collecte, le nettoyage l’organisation et la consolidation des données, ne laissant que les 20% restants pour les analyser et en tirer de la valeur. Il faut donc que les nouveaux analystes prennent conscience de cette contrainte et aient une base de connaissances sur les réflexes de vérification à avoir lors de la réception d’une nouvelle source de données.

Visualiser

On peut définir la visualisation de données (ou dataviz) comme une exploration visuelle et interactive de données et leur représentation graphique, indépendamment de leur volumétrie, nature (structurées ou non) ou origine. La visualisation aide à percevoir des choses non évidentes en premier lieu, répondant à deux enjeux majeurs du monde de l’entreprise : la prise de décision et la communication.

Mais attention, un graphique mal utilisé peut faire passer un message erroné, laisser percevoir une tendance peu fiable ou maquiller une réalité. C’est donc pour cela qu’il convient de donner à tous une base méthodologique permettant d’exploiter la puissance de la dataviz tout en évitant les écueils.

La force de la visualisation réside en l’aperçu instantané qu’elle permet d’avoir sur une large quantité de données, pour peu que son créateur ait fait le bon choix de représentation. Plusieurs paramètres sont à considérer lorsque l’on souhaite choisir une visualisation : quel phénomène je souhaite mettre en évidence ? de combien de variables ai-je affaire ? ma représentation doit-elle être continue ou discrète ? …


Ci-dessous, une cheatsheet sous forme de visualisation, avec pour thème :
“Quel type de graphe pour quel usage ?”

Avec quels outils, pour commencer ?

Une des raisons d’occurrence de cette ‘data democratization’ est l’émergence de technologies facilitatrices, permettant à un plus grand nombre d’interagir avec les données, à l’aide de frameworks de code ou d’interfaces graphiques accueillantes pour une expérience guidée et visuelle :

Mais il est toutefois un outil encore très majoritairement utilisé pour des cas simples de reporting, visualisation, agrégation et modélisation simple. Il s’agit du tableur on-ne-peut-plus-classique : Excel et l’ensemble de sa cour d’alternatives (GSheets, LibreOffice Calc,…). Et il est évident que l’on ne peut pas parler de démocratisation sans citer cet outil.

L’utilisation du tableur est aujourd’hui un pré-requis pour un grand nombre de métiers, dont certains sans aucun rapport à l’informatique. Aussi, le niveau de compétence en la matière n’a fait que s’élever d’années en années et c’est une tendance qu’il convient d’accompagner. De son côté, Microsoft ne cesse d’enrichir les fonctionnalités et, paradoxalement, de simplifier l’utilisation de son outil, en ajoutant des suggestions basées sur une analyse intelligente des contenus.

Notre conviction

Bien que nous n’ayons aujourd’hui pas le recul pour l’affirmer, on peut avoir bon espoir que cette démocratisation révolutionne la prise de décision en entreprise, en permettant aux employés à tous les niveaux de l’organisation d’avoir accès à des données et d’en tirer conclusions, plans d’action et projections.

Et nous pouvons espérer que cette démocratisation ne se cantonne pas au périmètre de l’entreprise traditionnelle : quid du travailleur indépendant, du petit commerçant ou du restaurateur ? Il est évident que ces individus également, dans l’exercice de leur activité, génèrent ou reçoivent des données qu’ils pourraient exploiter et valoriser (optimisation des stocks, analyses de résultats,…). Pour ces professionnels, un minimum de compétence internalisée mènerait à des économies en prestations et en temps passé, mais également à un éventuel ROI issu de l’analyse et de l’exploitation de leurs données.

Forts de ces constats, nous nous sommes aujourd’hui forgé la conviction suivante :

Nous sommes tous analystes de données !



Sources

MREL-et-TLAC-pour-les-banques

MREL/TLAC, de nouveaux standards pour renforcer la robustesse des banques

MREL/TLAC, de nouveaux standards pour renforcer la robustesse des banques

11 janvier 2019

– 2 min de lecture

Chris Sossoukpe

MREL [1] et TLAC [2], nouvelles exigences réglementaires, vont alimenter l’abondant portefeuille de projets réglementaires, à l’occasion du package CRD II – CRR V. De quoi s’agit-il ? Ce sont des mécanismes d’absorption des pertes qui visent à mettre les contribuables à l’abri d’une faillite bancaire.

Ils ont pour objectif de :

Ces deux dispositifs se sont construits parallèlement, par des autorités différentes :

MREL, sécuriser un coussin de capital de plus 8% des passifs éligibles

bilan banque

Transposée dans l’Union bancaire par la directive BRRD [9], MREL impose aux banques européennes de respecter une exigence minimale de fonds propres et de passifs éligibles. Dans son rapport final, l’EBA a exigé que le ratio MREL soit fixé pour chaque banque à un niveau permettant la mise en œuvre de la stratégie de résolution.

Au 1er janvier 2016, la Commission européenne a entériné le ratio MREL, définissant bien au cas par cas pour les banques de l’Union, un nouveau coussin de capital à hauteur d’au moins 8 % des passifs.

TLAC, sécuriser progressivement de 16 à 18 % du RWA

Dès 2019, les Banques Systémiques (G-SIBs) devront afficher un ratio de solvabilité total équivalent à au moins 16% de leurs RWA [10] et 6% de ratio de levier au titre du pilier 1.

Au 1er janvier 2022, elles devront présenter 18 % de leurs RWA et 6.75 % de ratio de levier au titre du pilier 1.

Les instruments financiers éligibles au TLAC sont principalement des capitaux constitués des fonds propres durs (CET1 [11]), des instruments de capital hybride (AT1 [12], Tier 2) ainsi que quelques dettes seniors.

TLAC

Le nouveau régulateur international, le FSB a ainsi décidé de doubler au minimum les exigences de fonds propres des banques systémiques, par rapport aux exigences actuelles.

Ce niveau d’exigence doit éviter une crise de liquidité fatale (cas de la crise des subprimes et de la chute de Lehman Brothers), en obligeant les grandes banques à puiser dans leurs réserves en cas de défaillance.

Tableau de comparaison MREL et TLAC
Tableau de comparaison MREL et TLAC

Harmonisation du MREL avec le TLAC

Dans le cadre du package CRD II – CRR V, l’EBA préconise une harmonisation entre les deux dispositifs, en adoptant pour le MREL, la même base de calcul, en pourcentage de RWA et non en pourcentage de fonds propres.

Pour les G-SIBs européennes, concernées par les deux réglementations, cette harmonisation leur évite de subir deux réglementations distinctes de capacité d’absorption de pertes.

Quelles conséquences pour les banques ?

Face à ces nouveaux dispositifs, les établissements bancaires doivent :

En conclusion, ces deux réglementations imposent un effort significatif pour les banques, en mise en oeuvre et surtout en gestion de bilan. Leur efficacité devra être jugée, en prenant également en compte les impacts sur la stratégie des actionnaires et de leurs créanciers, impactés au premier rang dans la résolution de crise par bail-in.



Rhapsodies Conseil signe le pacte Global Compact

Rhapsodies Conseil signe le pacte Global Compact

28 décembre 2018

– 2 minutes de lecture

Sanaa Legras

Directrice Marketing & Communication

En Mars 2018, Rhapsodies Conseil a rejoint 13 000 organisations dans plus de 160 pays au sein du Pacte Mondial des Nations Unies, Global Compact.

Global Compact : Qu’est-ce-que c’est ?

Des entreprises, associations et organisations se retrouvent au sein de Global Compact des Nations Unies avec l’objectif de construire des sociétés plus stables et inclusives.

Il constitue la plus large initiative mondiale en matière de responsabilité sociétale avec plus de 12 000 participants dans 170 pays. La branche française de ce pacte, le Global Compact France, réunit environ 1 200 entreprises et plus de 100 organisations à but non lucratif.

Nous avons demandé à Pascal, notre responsable RSE de nous en dire un peu plus sur notre adhésion à ce pacte.

Pourquoi avons-nous décidé de rejoindre ce pacte ?

Tout d’abord, rejoindre le Global Compact nous permet d’apporter notre pierre à la construction de sociétés plus stables, inclusives et durables.  De même, notre adhésion nous garantit d’échanger des expériences et des bonnes pratiques avec l’ensemble de la communauté Global Compact, dont nos clients et partenaires. Elle assure également un accès à des programmes thématiques, des formations, des outils et des ressources. Enfin, c’est aussi pour Rhapsodies Conseil l’occasion de valoriser notre démarche de responsabilité sociétale d’entreprise.

Quelles sont les actions qui permettent de faire partie du pacte ?

Afin de faire partie de l’organisation, nous devons intégrer dans notre stratégie et nos actions le respect de 10 principes en relation avec 4 piliers:  le social, l’environnemental, les droits humains et l’anti-corruption. De même, il est nécessaire de communiquer à propos de notre adhésion à cet organisme, en publiant des informations en ce sens sur une page publique.

Que peut-on attendre de cette adhésion à Global Compact dans le futur ?

Notre ralliement à Global Compact nous garantit un nouveau cadre d’action, qui va permettre de renforcer nos actions sur les différents champs de la RSE. Appartenir à cette organisation nous apporte des rencontres de partenaires, animés des mêmes convictions. Enfin, le but premier de cette adhésion est de participer à une action globale pour le bien d’une humanité heureuse et respectueuse d’un environnement épanouissant.