Aujourd’hui, j’ai décidé de prendre ma plume (enfin mon clavier) pour partager avec vous un petit billet d’humeur à propos de deux activités qui occupent une grande partie de mes journées, le Crossfit et ma vie de Consultant chez Rhapsodies Conseil.
Vous vous demandez sûrement, mais où veut-il en venir ? Quel est le rapport avec la choucroute ? (#expressiondesannées80)
En fait, le Crossfit, que je pratique depuis plus de 3 ans, est devenu pour moi bien plus qu’un sport ou une passion, c’est un vrai mode de vie qui a naturellement pris une place majeure dans mon quotidien, pour une vie plus saine et plus équilibrée. Qui dit mode de vie, dit que mon job de consultant doit être en adéquation avec les valeurs prônées par celui-ci afin d’atteindre une harmonie pro/perso. C’est ce que j’essayerais de vous présenter juste après le petit rappel historique ci-dessous (le moment « culture » de ce billet d’humeur).
Le crossfit – kézako ?
Pour les non connaisseurs, le CrossFit est un programme de conditionnement physique général créé aux États-Unis par Greg Glassman dans les années 70 et qui prendra son appellation officielle en 1995. Il repose sur 3 principes clés : des exercices constamment variés, des mouvements fonctionnels et un entraînement à haute intensité.
Le mot CrossFit vient de Cross Fitness (en français, entraînement croisé), appelé ainsi parce qu’il mélange différentes activités physiques et sportives préexistantes. En effet, il combine principalement l’haltérophilie (épreuves JO, kettlebell, dumbell, …), la gymnastique (pompes, tractions, exercices à la barre ou aux anneaux, …) et des activités de cardio training (rameur, vélo, course, corde à sauter, …).
L’objectif ici, n’étant pas de faire la page Wikipédia du Crossfit, je vous explique comment cette activité sportive dynamise positivement ma vie professionnelle , surtout quand ses valeurs font écho à celles d’un Cabinet comme Rhapsodies Conseil.
Le programme CrossFit veut augmenter la capacité de travail dans ces différents domaines en provoquant par les entraînements des adaptations neurologiques et hormonales au travers des différentes filières métaboliques. Ceci afin de préparer ses pratiquants à s’adapter à n’importe quels efforts physiques rencontrés tous les jours grâce à la variété des entraînements, l’utilisation de mouvements poly-articulaires et l’intensité élevée du travail.
Crossfit Inc.
Crossfit et conseil même combat ?
Si nous analysons un peu les fondements précisés ci-dessus, le crossfiteur combine et mixe des exercices d’haltérophilie, d’endurance et des mouvements de gymnastique comme le consultant combine des activités d’expertise (métier, fonctionnelle, technique), de R&D, d’intelligence situationnelle (organisation, transformation, change ou tout simplement relations interpersonnelles avec les clients), de marcom (marketing des offres/produits, publications, évènements, …), de management (interne dans le cabinet ou externe dans ses projets clients) ou encore commerciales et cela au profit de chacune des activités (et donc de son métier de consultant) car elles se nourrissent les unes des autres tirant ainsi vers une amélioration continue globale.
Chez Rhapsodies Conseil, nous prônons cette pluridisciplinarité sur-mesure pour chaque individu et soutenons des trajectoires personnalisées en donnant les clés à chacun pour s’approprier sa carrière et orienter son parcours d’évolution. C’est aussi une façon de casser la routine et garder nos consultants motivés en leur évitant l’ennui.
Toujours plus loin, toujours plus haut
Si nous regardons un peu plus loin, le Crossfit a été conçu pour tester et challenger mentalement et physiquement avec une très haute intensité de travail ce qui pousse chacun des pratiquants au dépassement de soi (un des principes fondamentaux du Crossfit). Cette habitude à dépasser ses limites, à sortir de sa zone de confort, à aller là où on n’est encore jamais allé se traduit chez Rhapsodies Conseil également. Nous mettons en place un environnement propice et favorable à l’innovation et la disruption des idées établies !
Une citation de Mark Twain symbolise bien ce dépassement de soi, cette persévérance et cette exigence aussi bien personnelle que professionnelle.
Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.
Ensuite, une autre valeur fondamentale de notre cabinet de conseil, la bienveillance, se reflète très bien dans la pratique du Crossfit ! En effet, nous nous sommes toujours refusé à mettre nos collaborateurs en concurrence interne, nous favorisons une organisation collaborative faite de synergies et de complémentarités.
Dans le Crossfit, vous n’êtes en concurrence et en compétition qu’avec vous-même pour accomplir vos propres objectifs personnels (perte de poids, meilleure forme physique, meilleure santé, etc.).
De plus, la communauté Crossfit offre un environnement d’entraide et de partage. Vous n’êtes pas juste un membre qui a payé sa cotisation, vous faites partie d’une équipe soudée qui vous soutient durant chacun de vos entraînements. C’est la même chose pour l’ensemble de nos collaborateurs, malgré une localisation souvent dispersée en mission chez nos clients, ils savent qu’ils peuvent compter sur leur coach et leurs co-équipiers (principe d’équipes resserrées) en cas de besoin ou de difficulté.
Pour conclure, je dirais que malgré un monde piloté de plus en plus par l’égocentrisme et les réseaux sociaux, dans le Crossfit comme chez Rhapsodies Conseil, pas de place à la vanité et l’individualisme !
De la même manière que vous ne trouverez pas de miroir dans une salle de CrossFit, vous ne trouverez pas de récompense individuelle au détriment d’un autre collaborateur ou du collectif, car comme le dit un proverbe africain, « Tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin. »
Les métadonnées deviennent une composante clé des approches data, en particulier pour s’y retrouver dans les méandres des sources de données et autres Data lakes / Data hubs.
Cet article, en Anglais, propose une vision historique et exhaustive des métadonnées jusque dans la dimension marketing, d’automatisation des traitements et, plus récemment, de GDPR.
Nous sommes un acteur de référence de la transformation et nous recrutons pour étoffer notre équipe d’Architectes d’Entreprise.
Découvrez dans cette vidéo une équipe sérieuse qui ne se prend pas au sérieux. Des personnalités variées, pleines d’humour et passionnées par le même métier : l’Architecture d’Entreprise.
Il fut un temps où, pour être un bon architecte d’entreprise, il suffisait de maîtriser la modélisation (BPMN, UML, Archimate…), les activités d’architecture (TOGAF, Club Urba-EA notamment), les 4 couches (les processus, le POS, etc.), et bien sûr une bonne vision des technologies.
Un article à ce sujet, de CIO, m’a interpelé récemment. Sur les 12 certifications présentées pour un architecte d’entreprise : 5 sont orientées infrastructures et cloud, 3 sur la méthode, une sur le réseau, une sur l’open source, une sur la sécurité et la dernière sur Salesforce.
Rien, pas un mot, sur la posture de l’architecte ?
Notre contexte a évolué
Or, l’architecte évolue désormais dans un écosystème différent : plus mouvant, plus incertain et plus collaboratif. Si l’environnement de l’architecte évolue, son spectre de compétences aussi. C’est devenu une combinaison à la fois de savoir-faire techniques (voir plus haut) et des savoir-être spécifiques à ces nouvelles manières d’organiser le travail : production en cycle court, décloisonnement des métiers, bref : l’architecte TOGAF se doit aussi d’être un architecte agile. Et parce que les certifications peuvent être utiles comme gage de confiance envers votre employeur ou vos équipes, je vous propose un tour d’horizon des 6 formations devenues indispensables selon moi, pour notre métier d’architecte.
1 : Poser les bases de l’agilité – scrum master ou product owner
L’architecte d’entreprise doit impérativement connaître les bases de fonctionnement des projets Agile (les cérémonies et les daily meetings, back-log, MVP, planification, etc.). Une formation Scrum Master ou Product Owner permet de se familiariser avec les essentiels. Une petite expérience pratique dans l’un ou l’autre ne nuirait pas !
2 : Appréhender l’agilité à l’échelle – safe
Pour passer à une dimension supérieure, il faut alors s’intéresser aux cadres d’agilité à l’échelle. LeSS, DA, Scrum of Scrum sont des bons cadres. Connaître les avantages des uns et des autres permettra d’en discuter en connaissance de cause.
SAFe est le cadre qui intéresse le plus les entreprises en ce moment.
Discuter des avantages et inconvénients de ce cadre est intéressant ; en attendant il est devenu un incontournable. Une certification serait alors utile (en tant que responsable d’une équipe de consultants, je pense que nos clients vont nous le demander de plus en plus).
3 : Adopter une posture agile – management 3.0
Connaître des cadres d’agilité à l’échelle ne fait pas de nous des agilistes. Il faut comprendre la posture agile et ce qui va avec. Une formation de type Management 3.0 est un bon exemple pour comprendre les vrais fondements de l’agilité et de l’auto-organisation.
Les principes du management 3.0 sont basés sur : faire les choses justes de la bonne manière. Quelques principes que l’on peut citer : manager le système plutôt que les individus, prendre en compte les inter-actions sociales dans les relations de travail et simplifier les règles de collaboration entre individus.
Cette formation, comme son nom ne l’indique pas, s’adresse à tous, manager ou non.
4 : Savoir animer des ateliers – design thinking et lean start-up
Avec l’avènement de l’agile et aussi du digital, de nombreux types d’ateliers pour inventer / construire des solutions et des plannings, travailler l’intelligence collective, bâtir des équipes, etc. sont maintenant disponibles.
Avec un collègue coach agile, j’avais recensé plus de 40 ateliers ! Il est important pour un architecte d’entreprise, qui est amené à dialoguer avec nombre de personnes différentes dans l’entreprise, de maîtriser la pratique de ces ateliers pour les mettre en œuvre quand le besoin s’en fait sentir. Le Design Thinking et le Lean Start-up sont des essentiels de nos jours, mais les autres méritent de s’y intéresser.
Vous verrez même qu’à force, vous pourrez aussi créer / inventer vos propres jeux et animations !
5 : Savoir jouer / construire la solution – lego
Savoir présenter une synthèse des travaux, réconcilier plusieurs points de vue (merci TOGAF de nous avoir rappelé ce bon principe), construire les solutions les plus simples possibles, sont dans les fondamentaux de l’architecture. Au-delà d’une formation à la « facilitation graphique », nous pouvons même aller vers les bases du scripting et de la présentation de vidéos pour « vendre » nos solutions.
Dans les nouvelles techniques de construction de solutions, notons le Lego Serious Play qui prend une certaine importance et peut s’avérer très utile pour faire parler et converger différentes populations.
6 : Devenir un coach – process communication
Dans son/ses (nouveau(x)) rôle(s), l’Architecte d’Entreprise aura sûrement besoin d’être coaché pour l’aider dans son changement de posture et trouver sa place dans les nouvelles organisations. Mais il peut lui aussi profiter des techniques de coaching pour aider des projets, des équipes, des chefs de projet ou tout simplement des collègues architectes !
La process communication, mais aussi la PNL, sont des voies intéressantes à maîtriser.
Pour les architectes, les équipes en agilité (Product Owner, Scrum Master, membres) et aussi pour les parties prenantes. Une vue d’ensemble de l’agilité (de SCRUM à l’entreprise, en passant par les cadres d’agilité à l’échelle), une vue d’ensemble des travaux de l’architecture (selon différents référentiels), des exemples concrets de mises en œuvre et surtout un jeu participatif pour découvrir les interactions entre les architectes et les projets agiles (à une certaine échelle) font de cette formation une synthèse de l’évolution de l’architecture et des projets agile. Au-delà de la technique nous évoquons aussi les soft-skills nécessaires.
Conclusion
Voilà mes idées de méthodes et certifications d’animation, de facilitation et de co-construction pour faire évoluer notre métier complexe vers les enjeux d’aujourd’hui.
Il y a une journée mondiale de la protection des données et c’est aujourd’hui, lundi 28 janvier 2019.
C’est le Conseil de l’Europe qui a, le premier et dès 2007, proclamé une journée européenne de la protection des données à caractère personnel.
Dernièrement, et au-delà de GDPR (oui je fais le pari qu’il n’y a plus besoin de dire ce que c’est), l’actualité nous a montré à quel point les données personnelles étaient un enjeu énorme et qu’il y avait encore une longue route à parcourir. La liste des « évènements » liés aux données personnelles ne cesse de s’allonger : Amende Google, Facebook et Cambridge Analytica, vol des données d’élus Allemands, piratage « Collection #1 »… et ce ne sont que les plus emblématiques (il y en a de multiples rien qu’avec Facebook).
Au-delà du fait de mettre en place des responsabilités, des procédures et des outils pour se conformer à GDPR, il me semble important de mettre en avant quelques éléments-clés :
La finalité de GDPR c’est de protéger les individus : oui, il ne s’agit pas juste de protéger des données et de mettre en place des procédures,
GDPR ne peut être vue comme une simple approche de protection et de sécurité : le cycle de vie des données personnelles concerne quasiment tous les acteurs des organisations,
On parle beaucoup des « clients » lorsqu’il s’agit de GDPR : n’oublions pas que les « collaborateurs » d’une organisation sont également à traiter avec, a minima, la même sensibilité,
C’est la « finalité » des traitements sur les données personnelles qui permet de justifier ces traitements : cela milite pour une approche orientée « usages » pour avoir la bonne maille d’étude.
Dès lors, c’est au sein de la culture même de chaque organisation qu’il faut intégrer la protection des données personnelles et, plus largement, la valeur des données. D’un côté, nous avons la culture d’une organisation qui peut se caractériser par ses valeurs partagées, ses croyances et convictions, ses pratiques, ses comportements. De l’autre, nous avons une Culture Data qu’il devient de plus en plus nécessaire de partager le plus largement possible.
Il faut donc diffuser une Culture Data à tous les étages des organisations : C’est cela qui va permettre de prendre la mesure, à l’échelle de l’organisation, de la protection des données personnelles mais aussi de la valeur des données (qualité, disponibilité…). Mais il faut faire cela en s’insérant dans la culture en place, pour venir l’étendre et l’enrichir, et pour s’assurer que cela est fait de façon durable. En effet, penser qu’il suffirait de mettre en place un plan « Culture Data pour tous » générique et sans personnalisation est probablement voué à l’échec.
Et comme il ne faut pas rester sur un « échec », espérons que cette journée de protection des données personnelles permettra de faire avancer la Culture Data à tous les étages de la société.
Data scientist, data analyst, data cruncher,… ces dernières années, le nombre d’intitulés de postes relatifs au traitement, et plus particulièrement à l’analyse, de données a explosé. On constate également la popularité croissante des compétences inhérentes à ces postes via divers tops ‘in-demand skills’, publiés annuellement sur LinkedIn. Ces postes ont tous une compétence requise en commun, l’analyse de données, aujourd’hui jugée primordiale dans le monde professionnel par le cabinet Gartner, jusqu’à l’élever au rang de norme.
Mais ne sommes-nous pas déjà entrés dans une nouvelle époque, durant laquelle les composantes basiques de ces compétences vont peu à peu migrer dans le ‘savoir commun’ et devenir des pré-requis pour un scope plus large de métiers ? Ne sommes-nous pas entrés dans l’ère de la ‘data democratization’ ?
Pourquoi une explosion de de la demande relative à ces compétences ?
A l’heure où plus de la moitié de l’Humanité a quotidiennement accès à Internet et où 90% des données disponibles ont été créées dans les deux dernières années, toute entreprise collecte et stocke une quantité importante de ces données. De formats et types variés, ces dernières sont également transversalement issues de la totalité des métiers de l’organisation. Les capacités de traitement (stockage et puissance de calcul, ‘asservis’ à la loi de Moore depuis des décennies) ont elles aussi explosé, passant d’un statut de facteur limitant à celui de non-sujet.
Traditionnellement, ces données étaient propriétés de la DSI. Certes, les décisions des BU métiers et du top management s’appuyaient déjà sur ces données. On ne pouvait toutefois pas se passer d’un intermédiaire pour leur consultation et traitement, augmentant les risques de non compréhension de la donnée ainsi que les temps de traitement des demandes. Aujourd’hui, de plus en plus d’organisations transversalisent leur entité ‘data’, afin de rapprocher les données des métiers, porteurs de la connaissance de la donnée, et des usages, délivreurs de valeur.
Car il est évident que, bien qu’elle soit complexe à déterminer précisément et instantanément, la donnée a une valeur évidente qu’il convient d’exploiter. Pour cela, une capacité d’analyse, plus ou moins poussée, est nécessaire à tous les niveaux de l’entreprise, au plus proche de la donnée et ce pour ne pas en perdre la signification.
Mais il existe encore des freins à cette démocratisation. En entreprise, le nouvel analyste peut se heurter à une mauvaise compréhension de la donnée. Même si la tendance est au partage et à la “transversalisation”, les données sont encore parfois stockées et gérées en silo, rendant difficile l’accès et la transparence de la signification métier de cette donnée.
Mais multiplier les analystes peut aussi représenter un risque de multiplier les analyses…identiques. Aussi, un sujet apparaît lorsque la donnée est rendue accessible plus largement : celui de la protection des données personnelles, récemment encadré par la nouvelle réglementation GDPR. En effet, la finalité d’un traitement de données doit aujourd’hui être systématiquement précisée, tout comme la population de personnes accédant aux données en question. Cette dernière doit par ailleurs être réduite au strict minimum et justifiable.
Cette data democratization est donc porteuse, dans le monde de l’entreprise, d’un message supplémentaire : une gouvernance bien établie agrémentée d’une communication efficace sont nécessaires et catalyseront la démocratisation.
Et concrètement, analyser des données ?
Avant toute chose…
Il existe une règle d’or dans le monde de l’analyse de données et elle s’appliquera également aux nouveaux analystes issus de la data democratization. Cette règle, éprouvée et vérifiée, stipule qu’en moyenne 80% du temps effectif d’un analyste sera consommé par la collecte, le nettoyage l’organisation et la consolidation des données, ne laissant que les 20% restants pour les analyser et en tirer de la valeur. Il faut donc que les nouveaux analystes prennent conscience de cette contrainte et aient une base de connaissances sur les réflexes de vérification à avoir lors de la réception d’une nouvelle source de données.
Visualiser
On peut définir la visualisation de données (ou dataviz) comme une exploration visuelle et interactive de données et leur représentation graphique, indépendamment de leur volumétrie, nature (structurées ou non) ou origine. La visualisation aide à percevoir des choses non évidentes en premier lieu, répondant à deux enjeux majeurs du monde de l’entreprise : la prise de décision et la communication.
Mais attention, un graphique mal utilisé peut faire passer un message erroné, laisser percevoir une tendance peu fiable ou maquiller une réalité. C’est donc pour cela qu’il convient de donner à tous une base méthodologique permettant d’exploiter la puissance de la dataviz tout en évitant les écueils.
La force de la visualisation réside en l’aperçu instantané qu’elle permet d’avoir sur une large quantité de données, pour peu que son créateur ait fait le bon choix de représentation. Plusieurs paramètres sont à considérer lorsque l’on souhaite choisir une visualisation : quel phénomène je souhaite mettre en évidence ? de combien de variables ai-je affaire ? ma représentation doit-elle être continue ou discrète ? …
Ci-dessous, une cheatsheet sous forme de visualisation, avec pour thème : “Quel type de graphe pour quel usage ?”
Avec quels outils, pour commencer ?
Une des raisons d’occurrence de cette ‘data democratization’ est l’émergence de technologies facilitatrices, permettant à un plus grand nombre d’interagir avec les données, à l’aide de frameworks de code ou d’interfaces graphiques accueillantes pour une expérience guidée et visuelle :
Logiciels de ‘data federation’ et dataviz : des interfaces graphiques simples, guidant la manipulation de l’import des données de formats et de sources différentes jusqu’à leur visualisation, intégration dans des dashboards et publication de rapports. On peut citer les solutions leaders du marché : Tableau Software, QlikView, Microsoft Power BI,…
Solutions “all included” et plateformes : dans une unique application, la possibilité est donnée de mener des analyses automatiques jusqu’à de la modélisation complexe, le tout sans avoir à toucher (ou peu) une ligne de code (exemples de solutions : IBM Watson Analytics, Dataiku, Saagie,…)
Frameworks et librairies : s’adressant à un public plus averti, il s’agit là de fonctions et méthodes prêtes à être ré-utilisées et adressant des problématiques et utilisation bien particulières (exemples : librairies NumPy et Pandas en Python pour faciliter la manipulation de données, librairie D3js en JavaScript pour la dataviz, …)
Mais il est toutefois un outil encore très majoritairement utilisé pour des cas simples de reporting, visualisation, agrégation et modélisation simple. Il s’agit du tableur on-ne-peut-plus-classique : Excel et l’ensemble de sa cour d’alternatives (GSheets, LibreOffice Calc,…). Et il est évident que l’on ne peut pas parler de démocratisation sans citer cet outil.
L’utilisation du tableur est aujourd’hui un pré-requis pour un grand nombre de métiers, dont certains sans aucun rapport à l’informatique. Aussi, le niveau de compétence en la matière n’a fait que s’élever d’années en années et c’est une tendance qu’il convient d’accompagner. De son côté, Microsoft ne cesse d’enrichir les fonctionnalités et, paradoxalement, de simplifier l’utilisation de son outil, en ajoutant des suggestions basées sur une analyse intelligente des contenus.
Notre conviction
Bien que nous n’ayons aujourd’hui pas le recul pour l’affirmer, on peut avoir bon espoir que cette démocratisation révolutionne la prise de décision en entreprise, en permettant aux employés à tous les niveaux de l’organisation d’avoir accès à des données et d’en tirer conclusions, plans d’action et projections.
Et nous pouvons espérer que cette démocratisation ne se cantonne pas au périmètre de l’entreprise traditionnelle : quid du travailleur indépendant, du petit commerçant ou du restaurateur ? Il est évident que ces individus également, dans l’exercice de leur activité, génèrent ou reçoivent des données qu’ils pourraient exploiter et valoriser (optimisation des stocks, analyses de résultats,…). Pour ces professionnels, un minimum de compétence internalisée mènerait à des économies en prestations et en temps passé, mais également à un éventuel ROI issu de l’analyse et de l’exploitation de leurs données.
Forts de ces constats, nous nous sommes aujourd’hui forgé la conviction suivante :