data client fidélisation

Panorama des solutions de l’expérience client 

25 juin 2024

– 3 minutes de lecture

Transformation Digitale

Hajer Lagha

Senior Manager Transformation Digitale

Panorama des solutions de l’expérience client 

Il existe deux types de solution en support à l’Expérience Client ⚡️

Les solutions de Data Management jouent un rôle clé dans la centralisation et le traitement des données client pour augmenter la Connaissance Client. 🎯

Les solutions opérationnelles autour de l’Expérience Client sont alimentées par ces données. Elles facilitent la gestion des Parcours Client sur  la vente, la fidélisation et le service client, créant ainsi un cycle d’alimentation mutuelle entre les deux types de solutions. ⚙️

N’hésitez pas à contacter notre équipe si vous avez des questions supplémentaires.

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usine logicielle

Vers une livraison continue : les stratégies et bonnes pratiques pour concevoir une usine logicielle CI/CD performante   

Vers une livraison continue : les stratégies et bonnes pratiques pour concevoir une usine logicielle CI/CD performante   

24 juin 2024

Pascal Ly

Consultant Senior Architecture

Le défi de l’usine logicielle

La mise en place d’une usine logicielle CI/CD (intégration et déploiement continu) est un élément clé pour les équipes DevOps. Cependant, il existe un débat sur la meilleure approche pour atteindre cet objectif : construire en interne ou acheter une solution sur le marché.

Dans les 2 cas, un investissement initial est nécessaire, mais indispensable pour obtenir des résultats probants sur la durée.

Toutefois, les options sont nombreuses et variées. Dès lors, toutes les possibilités offertes sur le marché peuvent rapidement dépasser une entreprise.

La transition vers le DevOps implique un changement culturel et une collaboration étroite entre développeurs (Dev) et exploitants (Ops). Cette évolution repose sur le choix judicieux et la mise en œuvre efficace d’une chaîne d’outils adaptée. 

Quels sont les éléments à prendre en considération pour construire un écosystème DevOps à la fois agile et performant ?

Quelles sont les étapes pour mener à bien cette réflexion ?

L’usine logicielle : l’outil indispensable pour une approche DevOps réussie

Une usine logicielle (UL) permet d’automatiser les processus liés au développement de logiciels avec une approche structurée. L’usine logicielle tire son inspiration des pratiques de Toyota dans les années 70, avec des processus de fabrication automatisée.

Les objectifs auxquels répond ce type de plateforme sont multiples :

Les développeurs réduisent les risques lors des déploiements en utilisant une plateforme commune pour le contrôle de version, l’analyse de code, et les tests.

L’orchestration et l’automatisation de ces activités fiabilisent ainsi les mises en Production. Elles assurent une livraison continue du produit tout en restant conforme à l’évolution du marché.

Il est désormais incontestable que les entreprises qui adoptent la culture DevOps bénéficient d’un retour sur investissement significatif. Pour plus d’informations, consultez notre article les 6 bonnes raisons afin de vous convaincre de franchir le pas !

Travailler avec une architecture de référence

Pour commencer, utilisez une architecture de référence pour guider la construction d’un système de développement et de livraison automatisé.

Une plateforme DevOps est constituée d’outils nécessaires à l’industrialisation du développement. Ces outils peuvent être regroupés sous 5 grandes familles d’activités :

Chaque famille comprend plusieurs fonctions qui ne sont pas destinées à être toutes implémentées, et encore moins au même moment. Ainsi, vous pouvez réaliser les tests de non-régression en dehors du pipeline et les intégrer dans un deuxième temps.

La création d’une usine logicielle nécessite une vision à court, moyen et long terme. Elle nécessite l’application des bonnes pratiques dès le début, et une réflexion sur le niveau d’intégration souhaité.

Définir sa stratégie de déploiement et d’organisation UL

Combien de chaînes DevOps à mettre en place ? Pour quels besoins ?

La définition de l’architecture de référence n’est que la première étape de votre démarche. 

Avant de commencer à construire des pipelines de livraison de logiciels, il est crucial de définir les utilisateurs de ces usines. 

L’usage doit être étudié sous plusieurs aspects : 

Mettre en place plusieurs pipelines n’implique pas une totale autonomie de chaque équipe en matière de choix technologiques et de stratégie globale. 

Avant de créer une UL, il est essentiel que les équipes coopèrent, partagent leurs décisions et alignent leurs savoir-faire pour le déploiement et le partage des connaissances : You build it, You run it (celui qui conçoit est aussi celui qui déploie), and You share it (et partage ses connaissances à travers des communautés de pratiques pour aligner les savoir-faire).

Par choix stratégique de l’entreprise, il arrive souvent que des applications fusionnent pour ne former qu’un seul et même outil. Si une seule usine logicielle ne gère pas initialement les applications, réévaluez le choix de l’usine pour réaliser les tests et se conformer aux risques de sécurité des différentes parties.

En revanche, il n’est pas nécessaire d’administrer plusieurs outils de gestion du code source sur le(s)quel(s) seraient raccordés le(s) pipeline(s).

Les possibilités sont nombreuses et la conception ne s’arrête pas à ces perspectives. Certains découpages seront plus favorables à l’entreprise en fonction de la maturité des équipes, de l’homogénéité des solutions, du budget, ou encore des enjeux métiers.

Pipeline CI/CD : Make or buy ?

Vaut-il mieux acheter une solution du marché, payer à l’usage, ou se créer sa propre pile technologique ? 

Le choix relève d’une décision stratégique et est porté suivant plusieurs axes de réflexion :

Ne sous-estimez pas l’effort et le coût nécessaire pour construire et maintenir un pipeline basé sur des logiciels open source (ex: GIT, Jenkins, SonarQube, Maven) : l’open source ne signifie pas nécessairement que c’est gratuit, mais que vous avez la possibilité de modifier et customiser le code source à votre convenance.

L’avantage d’utiliser une plateforme externalisée en mode PaaS ou SaaS (ex: Azure Devops, AWS CodePipeline, Google Cloud Build, GitLab) est de pouvoir immédiatement en tirer de la valeur. Certes, un outil propriétaire générera des coûts de licence ou d’utilisation, mais vous pourrez vous concentrer à 100% sur l’essentiel : délivrer de la valeur pour les métiers.

De plus, une solution orientée « As A Service » propose une chaîne d’outils “Tout-en-Un” et s’affranchit des risques d’obsolescence. Les mises à jour sont généralement transparentes pour les utilisateurs.

Les différences entre les logiciels open source et propriétaires vont bien au-delà de l’accessibilité du code source. Elles incluent également des éléments cruciaux tels que l’assistance technique, l’UX/UI, l’innovation, la sécurité et les coûts.

La réussite d’une organisation DevOps repose en grande partie sur une vision partagée à long terme et des ressources humaines et financières allouées à sa mise en place : auditez vos équipes et votre organisation !

Hébergement de l’UL : comment choisir entre On-Premise et Cloud ?

Pour identifier les applications de votre entreprise et celles éligibles à une automatisation, commencez par les localiser.

Selon la cartographie que vous établirez, une stratégie envisageable consisterait à mettre en place :

Cette option a notamment pour avantage de limiter la gestion des routes et des flux réseau.

Certains éditeurs proposent des solutions clé-en-main et gèrent la maintenance de l’UL à la place du client.

Même s’il peut y avoir des avantages à utiliser une plateforme “As A Service”, il faut néanmoins rester vigilant avant de se lancer. En effet, certaines peuvent couvrir plusieurs langages ou sont compatibles avec plusieurs fournisseurs Cloud, alors que d’autres vont chercher à vous verrouiller avec un fournisseur en particulier.

Aussi bien d’un point de vue de l’infrastructure que du logiciel, une étude est à mener et plusieurs éléments sont à prendre en considération.

Pour un outil propriétaire :

Pour un outil open source :

Pour les 2 types :

Organisez un REX : renseignez-vous auprès de votre réseau professionnel, mais également au sein de votre direction ou département. Il se pourrait qu’une autre entité de votre entreprise ait déjà installé une UL et qui corresponde à votre besoin ! Un retour d’expérience est une mine d’information qui pourra conforter ou orienter les décisions, évitant ainsi quelques études complémentaires à l’implémentation.

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api

Concevoir ses APIs avec Stoplight : un tour d’horizon

Concevoir ses APIs avec Stoplight : un tour d’horizon

18 juin 2024

Stoplight est un outil de conception d’API qui permet aux développeurs de créer, de documenter et de tester des API de manière efficace et collaborative. Il embarque les fonctionnalités que l’on retrouve en partie sur les outils accélérateurs de développement d’API tels que Postman, SoapUI ou encore l’écosystème Swagger.

Quelles sont les caractéristiques spécifiques de l’outil et ses limites le cas échéant ? 

Comment se positionne-t-il par rapport à des outils implémentant des fonctions comparables ?

Pexels – Thisisengeneering

Étape 1 : Créer un nouveau projet

Stoplight permet de créer de nouveaux projets sous la spécification OpenAPI. A noter que GraphQL ou AsyncAPI ne sont pas encore supportés. L’outil pouvant s’interfacer avec GitLab, GitHub, BitBucket ou encore Azure DevOps, il est aussi possible d’importer des projets existants.

Étape 2 : Définir l’API

Une fois le projet créé, il faut maintenant définir notre API. Il est possible soit de la créer (fichier format JSON ou YAML), soit d’importer un fichier de spécification OpenAPI, ou une collection Postman. Diverses versions d’OpenAPI sont supportées (2.0, 3.0 et 3.1 à l’heure de la rédaction de cet article).

On pourra définir des modèles d’objets communs à notre projet ou spécifiques à une API. L’édition des endpoints, des paramètres et des réponses se fera facilement soit en utilisant la vue formulaire, soit la vue code, dans tous les cas avec une preview en temps réel.

Pour bien garder à jour notre projet, en se branchant par exemple à GitHub, il est possible de configurer les échanges souhaités et ainsi de mettre à jour l’API à chaque changement de Git et vice-versa.

Étape 3 : Linter l’API

Le linting d’une API est une analyse de son code pour faire remonter des erreurs, warnings et incohérences, à la manière d’un compilateur.

Stoplight propose des style guides de linting par défaut qu’on peut ensuite modifier ou importer. Ces règles seront utilisées pour l’outil de linting intégré basé sur Spectral. 

Cela permet de vérifier que la définition de l’API correspond aux bonnes pratiques du marché et aux méthodes spécifiques à l’entreprise. 

La configuration du linting est évidemment modifiable à souhait. On pourra ainsi garantir plus facilement une cohérence accrue entre des API qui auraient été faites par diverses personnes, ainsi que réduire le nombre d’erreurs. D’où finalement une API de meilleure qualité.

Étape 4 : Documenter l’API

La documentation de l’API dans Stoplight est gérée via le composant open source Elements intégré à la plateforme. Suivant la spécification OpenAPI, on pourra facilement créer la documentation des endpoints, des réponses, le tout avec un environnement interactif et non figé.

De plus, Stoplight supporte les fichiers Markdown (dans l’onglet Docs) permettant de documenter l’API davantage. Cela offre la possibilité d’y intégrer du contenu non textuel : tableaux, images, diagrammes Mermaid ou contenu d’autres sites (Twitter, Youtube, Giphy, Spotify, etc.). La documentation n’en sera que plus riche et la découverte de votre API facilitée, d’où une meilleure adoption.

Étape 5 : Tester, sécuriser et déployer l’API

Il est possible de tester l’API à l’aide de fonctionnalités nativement intégrées dans l’outil. Ainsi la vérification de contrat sera t-elle automatique via le cross checking de la spécification Open API. 

Stoplight propose une interface à travers laquelle écrire et exécuter des tests pour évaluer la réponse de chaque endpoint et méthode. Il est également possible d’utiliser le module Prism pour simuler les appels, dans un environnement de test minimal intégré.

La plateforme supporte les méthodes d’autorisation OAuth2 et OpenIDConnect. L’outil met à disposition une interface dans laquelle il est ainsi possible de déclarer la modalité de contrôle utilisée, le flow et les paramètres évalués (clé d’API, token, credentials)

Enfin l’outil intègre également l’utilitaire de ligne de commande NPM et permet de pousser les mises à jour d’une API sur l’interface de navigation de Stoplight. L’API sera alors sur le Studio Web.

Étape 6 : Générer du code

Une fois l’API testée et validée, vous pouvez utiliser Stoplight pour générer du code serveur et client à partir de votre définition d’API. En effet la plateforme est équipée d’un générateur de code (stubs serveur, configuration…)  supportant plusieurs langages de programmation (notamment Java, JavaScript…).

Les capacités de Stoplight à l’heure de la rédaction de cet article sont cependant plus focalisées sur la documentation et les features de collaboration, et sont plus limitées sur la génération de code que celles d’un Swagger Codegen par exemple.

On peut noter pour conclure que Stoplight est un outil avec une couverture relativement large des fonctionnalités de conception et de construction d’une API. Il supporte également les standards d’implémentation en la matière (norme OpenAPI, flux de sécurisation avec OAuth et OIDC…).

Il répond de manière plus complète à des besoins en amont de conception et de développement. Cependant, il présente des limites. Il offre également une couverture moins importante sur des fonctions plus aval, telles que la publication et le contrôle plus fin d’accès à des ressources exposées par API.

Auteurs : Srikanth & Hugues

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architecture

#3 Application Architecte Mach en eCommerce

#3 APPLICATION ARCHI MACH EN ECOMMERCE

11 juin 2024

Architecture

Erik Zanga

Manager Architecture

Dans les précédents volets, nous avons expliqué ce qu’est une architecture MACH et dans quels cas elle exploite tout son potentiel.

Dans cet article nous allons décrire les 5 points fondamentaux à la mise en place d’une architecture MACH dans un contexte legacy.

Définir le parcours utilisateur et les points de bascule

Le parcours utilisateur est naturellement le point de départ de la création d’une architecture web, mais dans quelle mesure il me permet de la définir et de la concevoir ? 

L’identification des différents points de bascule est primordiale pour identifier le découpage de l’architecture. Le “point de bascule” est une étape  dans le parcours client qui nous permet de passer d’un contexte fonctionnel à un autre.

Pour identifier les points de bascule, pensez données

Nous n’allons pas nous éterniser sur ce point, qui a déjà été traité dans d’autres articles (lien vers les articles micro-services).

Le point important à retenir, pour assurer un bon découpage de l’application, est que ma donnée peut passer de mon navigateur (micro front-end) à mon application back-end (micro-service) jusqu’à mon back-office (SAP, etc.) sans avoir des dépendances et des liens qui se croisent. En gros, un micro-service qui fait appel à un autre micro-service, n’est plus un micro-service.

Pour cela, nous devons bien identifier les données impliquées dans chaque étape.

architecture

Bien que nous ayons des données qui semblent similaires, le découplage est garanti : l’information du panier n’est pas forcément persistée, c’est un “brouillon” de ma commande que je vais abandonner une fois qu’elle sera confirmée, il aura donc un cycle de vie différent avec une “fin de vie” au moment de la création de la commande.

Si nous voulons faire du micro-service, nous devons réfléchir au découpage des micro-services

Quand on parle de mise en place d’une architecture MACH, avec des back-office legacy, alors le découpage doit être adapté au contexte applicatif.

L’utilisation de la logique DDD (Domain Driven Design) ne doit pas s’abstraire de l’implémentation car quand on parle micro-service on parle bien de domaine métier mais également d’indépendance, etc. des principes qui découlent de choix d’implémentation.

Nous devons donc analyser les applications legacy et identifier les interactions qui seront nécessaires.

Ce découpage logique, simple, va créer le découplage entre mon application web, mon site eCommerce, et mes back office legacy, tout en exploitant leur potentiel et en créant des verticaux liés par le processus et indépendants dans leur conception et déploiement.

Penser déploiement et cloud-first

Bien que le Cloud ne soit pas une condition sinequanone, ces architectures se prêtent bien à un déploiement Cloud. 

Les services managés des cloudeurs s’adaptent bien à ce type d’architecture. Nous pouvons parler ici de serverless (ex. AWS Lambda, Google Cloud Functions, etc.), de la containerisation dynamique (ex. AWS Fargate, Azure Containers) ou, bien que moins intéressant, de la simple virtualisation.

Mais attention, les systèmes legacy ne sont pas forcément scalables autant que nous le souhaiterions. Penser à la chaîne complète des intéractions n’est pas un luxe. Dans certains cas l’échange avec ces outils peut réduire notre potentiel de montée en charge.

Dans ces cas, pensons découplage front-office / back-office.

Voici deux cas de figure et des solutions possibles :

architecture

L’architecture MACH s’avère être une solution hautement pertinente pour les entreprises souhaitant accroître leur agilité et améliorer leur réactivité technologique. Malgré les défis que son adoption peut poser, notamment dans des contextes dominés par des systèmes hérités, les bénéfices en matière de personnalisation, de performance et de gestion de l’infrastructure sont incontestables. Les organisations doivent soigneusement évaluer leur capacité à intégrer cette architecture, en considérant leur environnement technique actuel et leurs objectifs futurs.

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epargne responsable

Epargne Responsable

Epargne Responsable

11 juin 2024

Numérique Durable

Johanna Bouwens van der Boijen

Consultante Experte

On profite du nouveau plan d’intéressement de RC et des choix de supports financiers dans lesquels vous allez pouvoir investir votre épargne salariale, pour vous parler de l’épargne responsable.

Le saviez-vous ?

La première empreinte carbone individuelle, sans qu’on le sache, c’est notre compte en banque. Notre argent n’est pas du tout neutre vis-à-vis du climat.

Quand l’empreinte carbone annuelle moyenne d’un Français en 2020 est de 11,2 tonnes équivalent CO2 (eqCO2) par an, celle de son épargne grimperait à 16 tonnes eqCO2 par an pour 25.000 euros placés à la Société Générale,15 tonnes eqCO2 chez BNP Paribas, 11 tonnes au Crédit Agricole… contre 8,8 tonnes à La Banque Postale, calcule Oxfam.

Choisir une banque plus responsable peut donc être une action, placer son épargne salariale de façon plus responsable en constitue une autre.

Alors c’est quoi l’épargne responsable et pourquoi ?

L’épargne responsable a pour objectif d’allier à la fois le rendement financier et l’impact positif sur la société et/ou l’environnement, en prenant en compte des critères « extra-financiers » pour sélectionner les entreprises dans lesquelles investir. On les appelle « critères ESG ».

Intégrer des critères ESG dans la sélection des investissements permet :

Cette approche permet de mieux comprendre les stratégies des entreprises sur le long terme et de mesurer leur capacité à faire face aux grands enjeux de société présents et à venir. Autrement dit, les risques et opportunités sont identifiés de façon plus exhaustive. Cette même approche est appliquée aux obligations des États et des collectivités publiques.

La recherche de performance et l’épargne responsable sont parfaitement compatibles : les études académiques montrent que statistiquement l’épargne responsable est, au moins, aussi performante que celle sans critères ESG.

Concrètement comment faire ?

Vous entendez parler d’ISR, d’ESG, d’éthique, de bas carbone, de supports verts… Comment s’y retrouver ?

Investir dans des fonds responsables

Il existe un certain nombre de pratiques et de labels qui vous permettent de savoir si le produit d’épargne ou les supports que vous choisissez ont un objectif responsable ou intégrent des critères ESG : 

– Consulter la liste des supports disponibles qui soutiennent des causes environnementales et sociales, ou qui ont pour objectif l’investissement durable.

Vérifier les stratégies d’investissement décrites dans ce document : 

Bien qu’il existe plusieurs stratégies, 3 stratégies se distinguent des autres. 

Les stratégies dites « Best » consistent à sélectionner les entreprises les mieux notées selon les critères ESG. On en trouve 3 variantes en fonction des secteurs d’activité concernés et de l’évolution de la prise en compte des critères ESG par les entreprises qui composent le fonds

Les stratégies d’exclusion désignent le fait d’exclure par principe certaines sociétés parce que leur chiffre d’affaires provient d’activités considérées comme néfastes pour la société ou contraire à l’éthique (par exemple le tabac, les jeux d’argent), ou parce qu’elles ne respectent pas certaines normes internationales (par exemple la Déclaration universelle des droits de l’homme)

Les approches thématiques consistent, elles, à identifier les entreprises de secteurs d’activité précis liés au développement durable ou à la transition énergétique. Par exemple la gestion de l’eau, l’alimentation durable, etc.

Vous aider des informations réglementaires : 

Règlement SFDR : Depuis 2021, la réglementation européenne permet d’identifier les fonds qui ont des critères ESG.

Les institutions financières (banques, assurances, sociétés de gestion) doivent désormais classer leurs fonds en fonction de différents critères. L’objectif est de fournir des informations claires et comparables sur la durabilité de leurs fonds, selon la classification suivante :

Une image contenant texte, capture d’écran, Police

Description générée automatiquement

Règlement Taxonomie Verte Européenne : Cette réglementation classe les activités économiques considérées durables selon 6 grands objectifs et des principes. Un % d’alignement à la taxonomie verte indique à quel point le placement peut être considéré comme durable. 

Les différents labels français 

Le label ISR : Créé par l’État français, le label Investissement Socialement Responsable identifie les fonds intégrant une dimension responsable dans la gestion de leurs investissements. Cette dimension responsable englobe la prise en compte de critères ESG dans le processus d’investissement. 

Le label Relance : Mis en place par l’État français suite à la crise liée à la pandémie de Covid-19, le label Relance répond aux besoins de financement des entreprises françaises en mobilisant l’épargne pour relancer l’économie, tout en respectant des critères ESG.

Finansol : Attribué par l’association FAIR, le label Finansol vise à promouvoir les fonds adoptant une démarche solidaire et inclusive, notamment en soutenant l’insertion, le logement social et le commerce équitable.

Greenfin : Créé par l’État français en faveur de la transition énergétique et écologique, le label Greenfin assure la qualité écologique des fonds d’investissement. 

epargne responsable

Investir directement dans des entreprises ou des projets

Si vous souhaitez épargner de façon responsable, vous n’êtes pas obligés d’investir au travers d’un fonds. Vous pouvez aussi sélectionner vous-même des actions d’entreprises en fonction des informations extra-financières disponibles. Certaines sociétés ont même l’obligation de publier ce type d’informations au travers de la déclaration de performance extra-financière (DPEF)

Quels sont les bons réflexes pour investir de façon responsable ? 

Avant de se lancer dans l’investissement responsable, il est important de s’interroger de la même manière que pour un investissement classique (objectif, durée de placement, épargne de précaution, frais, etc.). 

Et n’hésitez pas à questionner votre conseiller bancaire ou d’épargne pour en savoir plus sur l’épargne responsable. 

Afin de vous aider votre dans votre prise de décision, vous pouvez consulter ces ressources complémentaires :

Connaître l’empreinte écologique de votre épargne https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/finances/finance-durable/rift-outil-pour-connaitre-impact-ecologique-epargne

Calculer l’empreinte carbone de votre compte bancaire : https://www.oxfamfrance.org/climat-et-energie/calculez-lempreinte-carbone-de-votre-compte-bancaire/

La Finance durable c’est quoi ? https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/finances/finance-durable/finance-durable-cest-quoi

https://librairie.ademe.fr/changement-climatique-et-energie/6538-epargnons-l-avenir-la-finance-durable-en-7-questions.html

https://www.abe-infoservice.fr/epargne/placements-financiers/finance-durable-que-savoir#quelles-sont-les-differentes-facons-dinvestir-durablement

Epargne salariale https://www.epargnesalariale-france.fr/pour-les-salaries/donner-sens-a-epargne

Exemples de plateforme de financement transition écologique

https://fr.lita.co/fr

https://team-planet.com/fr

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architecture mach

#2 DÉFINIR POURQUOI L’ARCHITECTURE MACH S’ADAPTE BIEN À L’ECOMMERCE

#2 DÉFINIR POURQUOI L’ARCHITECTURE MACH S’ADAPTE BIEN À L'E COMMERCE

3 juin 2024

Architecture

Erik Zanga

Manager Architecture

L’architecture MACH convient-elle à tous les métiers et cas d’usages, ou existe-t-il des situations où elle est plus avantageuse et d’autres où elle est moins adaptée ?

Pour répondre à cette question nous allons à nouveau décomposer ce style d’architecture dans ses 4 briques essentielles : Microservices, API First, Cloud First et Headless.

La lettre M : Micro-services

C’est probablement ce premier point qui dirige notre choix de partir vers une architecture MACH vs aller chercher ailleurs. 

Nous pourrions presque dire que si l’architecture s’adapte à un découpage en Micro-services, le MACH est servi.

Pour aller un peu plus dans le détail, nous allons introduire le concept de “point de bascule” dans le parcours utilisateur. Nous définissons “point de bascule”, dans un processus, chaque étape qui permet de passer d’une donnée à une autre, ou d’un cycle de vie de la donnée à une autre. 

Une première analyse pour comprendre si notre architecture s’adapte ou pas à une architecture MACH, est d’établir si dans le parcours utilisateur nous pouvons introduire ces points de bascule, qui permettent de découper l’architecture des front-end et back-end en micro front-end et micro-services. 

Un processus eCommerce par exemple s’adapte bien à ce type de raisonnement. Les étapes sont souvent découpée en :

Ces 5 étapes traitent les données de façon séparée, et sont donc adaptées à un découpage en Micro-services.

Résultat : Le “M” de MACH et l’efficacité de cette architecture est fortement liée au cas d’usage et au domaine d’application.

La lettre A : API-First

Qui parle web a forcément dû penser aux APIs, dans le sens de Rest API, pour garantir la communication entre front-end et back-end.

Pas de surprise que cela s’adapte à pas mal de solutions, car la communication entre le front-end (navigateur) et le back-end (application) se base sur le protocole HTTP et donc très adapté à ce type d’interface. 

Nous ajoutons à tout ça le fait que la création d’un Micro-services et d’un Micro front-end, avec un découpage vertical sur les données traitées, implique naturellement la mise en place d’APIs et ressources spécifiques à chaque étape du parcours client. 

Le contexte eCommerce, encore une fois, est bien adapté à ce cas de figure. Les étapes de parcours dont nous avons parlé avant s’inscrivent dans une logique d’APIsation, avec pour chacune d’entre elles une API dédiée. 

Résultat : Le “A” de MACH impacte moins que le “M” dans le choix de l’architecture mais épouse bien les concepts définis dans le “M”. Il est donc également très approprié pour un contexte eCommerce. 

architecture mach
Pexels – ThisIsEngineering

La lettre “C” : Cloud-Native

Ce cas est probablement le plus simple : les seules raisons qui nous poussent à rester chez soi (infrastructure on premise), à ne pas s’ouvrir au cloud aujourd’hui sont de l’ordre de la sécurité, de l’accès et de la confidentialité de nos données (éviter le Cloud Act, etc.).

Au-delà de ces considérations, le passage au Cloud est une décision d’entreprise plus dans une optique d’optimisation de l’infrastructure que dans le cadre d’un cas d’usage, de processus spécifiques.

Résultat : Le “C” de MACH n’est pas d’un point de vue architectural pure une variante forte.

Néanmoins si nous regardons le cas d’usage cité auparavant, eCommerce, les restrictions sont levées car qui parle eCommerce parle naturellement d’ouverture, de mise à disposition sur le web, d’élasticité, concepts bien adaptés au contexte Cloud.

La lettre “H” : Headless

L’approche Headless convient particulièrement aux entreprises qui recherchent une personnalisation poussée de l’expérience utilisateur et qui ont la capacité de gérer plusieurs interfaces utilisateur en parallèle. 

C’est le cas pour du eCommerce, où l’évolution rapide, le time to market et la réactivité au changements du marché peuvent influencer l’appétence, le ciblage du besoin client et le taux de conversion.

Résultat : Le « H » de MACH souligne l’importance de l’expérience utilisateur et de la flexibilité dans la conception des interfaces. Il est particulièrement avantageux dans les contextes où la personnalisation et l’innovation de l’interface utilisateur sont prioritaires. Cependant, il nécessite une réflexion stratégique sur la gestion des ressources et des compétences au sein de l’équipe de développement.

En somme, l’architecture MACH offre une grande flexibilité, évolutivité, et permet une innovation rapide, ce qui la rend particulièrement adaptée aux entreprises qui évoluent dans des environnements dynamiques et qui ont besoin de s’adapter rapidement aux changements du marché. Les secteurs tels que l’e-commerce, les services financiers, et les médias, où les besoins en personnalisation et en évolutivité sont élevés, peuvent particulièrement bénéficier de cette approche.

Cependant, l’adoption de l’architecture MACH peut représenter un défi pour les organisations avec des contraintes fortes en termes de sécurité et de confidentialité des données, ou pour celles qui n’ont pas la structure ou la culture nécessaires pour gérer la complexité d’un écosystème distribué. De même, pour les projets plus petits ou moins complexes, l’approche traditionnelle monolithique pourrait s’avérer plus simple et plus économique à gérer.

En définitive, la décision d’adopter une architecture MACH doit être prise après une évaluation minutieuse des besoins spécifiques de l’entreprise, de ses capacités techniques, et de ses objectifs à long terme.