RCU : la quête d’une vérité unique sur le client

RCU : la quête d’une vérité unique sur le client

Le SSOT (RCU) : clé d’une vérité unique client. Gouvernance, ROI, IA générative, omnicanalité… Comment transformer vos données en levier stratégique 2025 ?

21 septembre 2025

Louis Larrieu

Consultant Transformation Digitale

La promesse d’une vérité unique sur le client

82 % des consommateurs jugent incohérentes leurs interactions avec une marque quand les données ne sont pas unifiées.

Votre client a-t-il trois identités différentes dans votre organisation ? Pour le marketing c’est un email, pour le digital un cookie, pour le commercial un contact Salesforce… Résultat : expériences bancales, décisions contradictoires en interne, perte de valeur.

Le SSOT (Single Source of Truth) promet de réconcilier ces visions fragmentées : une seule fiche client partagée, alimentant tous les métiers. Ce n’est pas seulement un projet IT : c’est un enjeu de gouvernance, de culture et de compétitivité.

1. Les bénéfices métiers du SSOT

Pour le marketing

Pour le digital

Pour la relation client et la fidélisation

2. Les contraintes et risques à anticiper

3. Comment ça marche côté technique

Retenons trois éléments clés, sans jargon :

Le SSOT, c’est comme un Google Docs partagé du client : chacun travaille sur la même version en temps réel, sans risque de divergence.

4. Exemples concrets et ROI

Preuve que le SSOT n’est pas un concept théorique, mais déjà un levier concret de ROI, de satisfaction client et de conformité.

La vérité client, levier stratégique 2025

Le SSOT n’est pas un projet technique annexe. C’est une infrastructure stratégique qui conditionne :

Trois piliers de réussite

  1. Gouvernance forte : sponsor COMEX, comité data, privacy by design.
  2. Adoption rapide : quick wins visibles pour engager les métiers.
  3. Alignement stratégique : fidélisation, ROI, innovation responsable.

Les organisations capables d’instaurer une vérité unique sur le client en 2025 prendront une longueur d’avance.

Et vous, comment vos données marketing, digitales et CRM vont-elles enfin parler d’une seule voix ?

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    SEO IA : buzz marketing ou vraie transformation ? Retour aux fondamentaux

    SEO IA : buzz marketing ou vraie transformation ? Retour aux fondamentaux

    Le SEO n’est pas mort. Il s’est simplement paré d’acronymes brillants – AIO, GEO, AEO, SXO – qui entretiennent l’illusion d’une révolution. Pourtant, derrière la façade marketing, une vérité demeure : le SEO pour l’IA reste… du SEO.

    21 septembre 2025

    Vincent Boniakos

    Team Leader

    Le SEO n’est pas mort. Il s’est simplement paré d’acronymes brillants – AIO, GEO, AEO, SXO – qui entretiennent l’illusion d’une révolution. Pourtant, derrière la façade marketing, une vérité demeure : le SEO pour l’IA reste… du SEO.

    Alors oui, le terrain change. Les moteurs deviennent conversationnels, les grands modèles de langage s’emparent des contenus, et le clic se fait rare dès qu’une réponse instantanée suffit. Mais les règles n’ont pas bougé : comprendre l’intention, produire un contenu utile et lisible, bâtir une autorité solide. La question n’est donc pas « faut-il réinventer le SEO ? » mais plutôt : comment appliquer ses fondamentaux avec rigueur pour être compris et repris par les IA ?

    Une soupe d’acronymes qui entretient la confusion

    Depuis deux ans, LinkedIn et les conférences marketing regorgent de nouveaux termes :

    Pris isolément, ces concepts pointent chacun un enjeu réel. Ensemble, ils forment une soupe alphabétique qui sert surtout le personal branding de quelques gourous. Résultat : les décideurs non spécialistes SEO se sentent dépassés, alors qu’il s’agit simplement d’un changement de vocabulaire.

    Le SEO n’a pas changé, les supports oui

    Dans les faits, ces “nouvelles disciplines” ne font que mettre en avant des pratiques déjà connues :

    Autrement dit, rien de neuf sous le soleil. Le SEO n’a pas changé de règles ; il change de terrain d’application.

    L’IA comme catalyseur, pas comme révolution

    Ce que l’IA a changé, c’est la lumière crue qu’elle projette sur les faiblesses. Pendant des années, beaucoup ont pu compenser l’absence de stratégie SEO complète par une production intensive de contenus. Aujourd’hui, impossible de masquer les lacunes :

    Les IA ne pardonnent pas : elles citent les marques visibles, fiables et reconnues, et ignorent les autres. L’effet projecteur est implacable.

    Le vrai enjeu pour les décideurs

    Pour un CMO, un CDO ou un responsable acquisition, la question n’est pas « comment inventer une nouvelle discipline ? » mais « comment travailler enfin le SEO correctement ? »

    Cela signifie :

    Bref, revenir aux fondamentaux – mais avec une rigueur accrue, car les IA ne se contentent plus d’un bon mot-clé ou d’un backlink opportuniste. Elles privilégient les sources établies, fiables, consistantes.

    le SEO IA n’existe pas, il n’y a que du SEO… fait sérieusement

    Le “SEO IA” n’est pas une révolution. C’est une piqûre de rappel : dans un paysage saturé et conversationnel, seules les bases solides résistent. Ce qui change, c’est l’urgence de les appliquer correctement et de manière cohérente.

    Et vous, dans vos projets 2025, préférez-vous courir derrière le dernier acronyme… ou consolider vos fondamentaux pour être repris, cité et choisi, que ce soit par Google, ChatGPT ou vos prospects ?

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      Trafic organique vs trafic IA : la chute des clics, l’essor de la valeur

      Trafic organique vs trafic IA : la chute des clics, l’essor de la valeur

      Le trafic organique baisse, et ce mouvement ne date pas de ChatGPT. Mais non, cela ne signifie pas la fin du SEO.

      9 septembre 2025

      Vincent Boniakos

      Team Leader

      -34,5 % de clics organiques lorsqu’un AI Overview est présent. Voilà le constat implacable dressé par Ahrefs en 2025. Pour beaucoup de CDO et de CMO, ce chiffre symbolise une inquiétude grandissante : le SEO est-il condamné à l’ère de l’IA générative ?

      La réponse mérite nuance. Oui, le trafic organique baisse, et ce mouvement ne date pas de ChatGPT. Mais non, cela ne signifie pas la fin du SEO. Car derrière la chute des volumes se cache un paradoxe : les visiteurs issus de l’IA se révèlent souvent plus qualifiés, plus engagés, et plus enclins à convertir. Moins de volume, plus de valeur.

      Une baisse continue du trafic organique

      Les premiers signaux remontent bien avant 2023. Rand Fishkin (SparkToro) rappelle que les taux de clics organiques reculent depuis plus de sept ans, alors même que le volume global de recherches ne cesse d’augmenter. Autrement dit, plus de recherches… mais pas forcément plus de trafic distribué aux sites.

      Les formats zéro-clic (position 0, FAQ, “Autres questions posées”) avaient déjà enclenché la tendance. L’IA générative ne fait qu’amplifier ce phénomène en offrant des réponses directes et synthétiques.

      L’impact des IA génératives

      Avec l’arrivée des AI Overviews, le constat s’aggrave : une page en première position perd en moyenne 34,5 % de clicsquand un résumé IA s’affiche. Et contrairement à ce qu’espéraient certains, les LLM ne renvoient quasiment pas de trafic : moins de 0,2 % du contenu qu’ils consomment redirige vers la source (SparkToro, 2025).

      Cela ne signifie pas pour autant que les moteurs traditionnels sont dépassés. Aux États-Unis, 95 % des recherches se font encore via un moteur classique et non par LLM. Mais les projections de Semrush sont claires : les recherches IA pourraient surpasser les recherches traditionnelles d’ici 2027. Le basculement pourrait être rapide.

      Les usages évoluent, pas seulement les clics

      Faut-il en conclure que la visibilité digitale s’effondre ? Pas tout à fait. Car si les clics directs depuis Google diminuent, le trafic direct vers les sites reste stable, voire progresse. Les utilisateurs finissent par aller consulter la marque qu’ils connaissent, ou celle qui a été recommandée par une IA dans un échange conversationnel.

      Autrement dit, le rôle du SEO change : il ne s’agit plus seulement de « ranker » dans Google, mais de construire une autorité de marque suffisamment forte pour être reprise et citée naturellement, que ce soit par une IA, un média ou un prospect.

      La qualification du trafic : un levier sous-estimé

      Moins de trafic ne veut pas forcément dire moins de business. Au contraire, certaines marques constatent une qualité de visiteurs supérieure via l’IA. Les chiffres sont frappants : un utilisateur issu de ChatGPT convertirait 4,4 fois plus qu’un visiteur organique classique.

      L’exemple du Monde est particulièrement révélateur. Selon Louis Dreyfus, président du directoire, une citation du journal dans ChatGPT convertit en abonnements payants 20 fois plus qu’un article relayé sur Facebook, et 50 fois plus qu’un article Discover (CBNews, 2024). La preuve que si le volume diminue, la valeur générée peut largement compenser.

      Moins de clics, mais plus de valeur

      Le trafic organique traditionnel recule, et les IA génératives accélèrent cette tendance. Mais réduire la visibilité digitale à une simple équation de volume serait une erreur stratégique. Le défi n’est plus d’attirer « plus de clics » : c’est de capter les bons clics, ceux qui proviennent de sources fiables et convertissent réellement.

      Pour les CDO et CMO, l’enjeu est clair : renforcer la notoriété et la confiance, pour que la marque devienne la réponse évidente — qu’elle soit proposée par Google, par ChatGPT ou par un prospect déjà convaincu.

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        Notifications géolocalisées : levier marketing puissant ou gadget risqué ?

        Notifications géolocalisées : levier marketing puissant ou gadget risqué ?

        Séduction, personnalisation, RGPD : découvrez comment les notifications géolocalisées transforment la relation client sans franchir la ligne rouge.

        4 septembre 2025

        Louis Larrieu

        Consultant Transformation Digitale

        Entre séduction et méfiance

        77 % des consommateurs européens déclarent accorder une importance cruciale à la sécurité de leurs données. Et pourtant, ces mêmes consommateurs se disent séduits par des expériences contextualisées, en temps réel, lorsqu’ils passent devant un magasin.

        Les notifications géolocalisées se trouvent ainsi à la croisée des chemins : arme d’activation redoutable ou bombe à retardement pour la confiance client ?

        En 2025, l’omnicanalité et la personnalisation ne sont plus des bonus mais des standards. Reste à savoir si le push géolocalisé est l’outil ultime pour combler le « dernier mètre » entre digital et point de vente… ou un gadget intrusif.

        1. Le principe des notifications géolocalisées

        Le fonctionnement est simple : un géofence définit un périmètre virtuel autour d’un lieu. Lorsqu’un utilisateur entre ou sort de cette zone, une notification est déclenchée via son smartphone.

        Sous le capot, GPS, Wi-Fi et beacons Bluetooth orchestrent la détection. Mais ce qui compte vraiment, c’est l’intégration dans le parcours omnicanal : comment synchroniser une notification push avec un email, une recommandation en ligne ou une offre en magasin ?

        Bien utilisées, les notifications ne sont pas un gadget technique : elles deviennent un levier d’expérience client augmentée. Mal orchestrées, elles virent au « coup de canon marketing » déconnecté.

        2. Les bénéfices marketing et relation client

        3. Contraintes et risques à ne pas négliger

        4. Études de cas

        Ces exemples montrent que le succès repose sur un double socle : pertinence marketing et confiance client.

        5. Bonnes pratiques pour réussir

        Cinq commandements pour éviter l’effet gadget :

        1. Fixer des objectifs business clairs : trafic, engagement, image – reliés à des KPI précis (visites, conversions, NPS).
        2. Privilégier la pertinence : mieux vaut un push utile qu’une avalanche de notifications.
        3. Intégrer dans un parcours omnicanal : la notification doit dialoguer avec CRM, emails, in-app messages.
        4. Appliquer la privacy by design : consentement clair, opt-out en un clic, stockage souverain (SecNumCloud, EUCS).
        5. Mesurer en continu : A/B testing, attribution multi-touch, analyse du cycle de vie client.

        Du gadget à l’infrastructure stratégique

        Les notifications géolocalisées ne sont pas un gadget. Bien orchestrées, elles incarnent le lien ultime entre digital et physique : déclencher une action pertinente au moment opportun. Mal utilisées, elles deviennent un repoussoir intrusif.

        En 2025, la vraie question n’est plus « faut-il les utiliser ? », mais comment : avec pertinence, transparence et pilotage rigoureux de la valeur.

        Et vous, comment arbitrez-vous entre activation contextuelle et respect de la privacy dans vos projets digitaux ?

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          Marketing-segmentation

          Sucess Story : Segmentation client, un pilier de stratégie marketing

          Segmentation client : un pilier de stratégie marketing

          Dans un environnement où les besoins et les comportements des consommateurs évoluent à toute vitesse, une approche unique ne suffit plus.

          Louis Larrieu

          Consultant Transformation Digitale

          Dans un environnement où les besoins et les comportements des consommateurs évoluent à toute vitesse, une approche unique ne suffit plus.

          Sur cette mission, notre expert explore en profondeur les multiples facettes de la segmentation client : démographique, géographique, psychographique, comportementale, par valeur… mais aussi ses bénéfices concrets, ses défis, et les tendances à suivre comme l’IA ou la segmentation éthique.

          Une lecture incontournable pour quiconque souhaite replacer le client au cœur de sa stratégie.

          Segmentation client : un pilier de stratégie marketing
          Segmentation client : un pilier de stratégie marketing

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            Découvrez nos autres success stories

            Checklist SEO IA 2025 : la méthode pour rester visible malgré l’IA

            Checklist SEO IA 2025 : la méthode pour rester visible malgré l’IA

            L’IA ne change pas les règles du SEO. Elle en renforce l’exigence. Les marques solides — techniquement, sémantiquement, réputationnellement continueront d’être visibles et citées. Les autres disparaîtront dans l’ombre du zéro-clic.

            Vincent Boniakos

            Team Leader

            Les IA ne font pas confiance aux opportunistes. Elles citent les marques établies, fiables, reconnues. Dans un monde où le zéro-clic s’impose et où les moteurs conversationnels deviennent des filtres incontournables, la question n’est plus « comment ranker ? » mais « comment devenir une source de référence ? »

            La réponse tient en quatre piliers, inchangés depuis l’invention du SEO, mais désormais non négociables : sémantique, technique, off-site, analytics. Voici la checklist concrète pour piloter son SEO en 2025 et rester visible malgré l’IA.

            SEO sémantique : parler la langue des humains et des IA

            Les IA, comme les moteurs de recherche avant elles, s’appuient sur des contenus clairs, structurés et factuels. Sans cela, aucun référencement n’est possible.

            Comment faire ?

            SEO technique : performance & lisibilité

            Un contenu brillant reste invisible si ni Googlebot ni les IA ne peuvent le lire correctement. La performance technique devient un prérequis.

            Comment faire ?

            SEO off-site : réputation et mentions

            Les IA et Google citent en priorité des sources reconnues. La réputation devient la véritable monnaie du SEO.

            Comment faire ?

            En clair, on revient aux fondamentaux du marketing : réputation, preuves de confiance, voix reconnues. Exactement comme au 20ᵉ siècle, mais avec une vitesse et une transparence accrues.

            Analytics & pilotage : mesurer ce qui compte

            Sans mesure, pas de stratégie. Or, les indicateurs évoluent : moins de trafic brut, plus de signaux indirects et de conversions assistées.

            Comment faire ?

            Conclusion : rigueur et confiance, clés de la visibilité

            L’IA ne change pas les règles du SEO. Elle en renforce l’exigence. Les marques solides — techniquement, sémantiquement, réputationnellement — continueront d’être visibles et citées. Les autres disparaîtront dans l’ombre du zéro-clic.

            Pour les décideurs, l’enjeu n’est pas de « survivre à l’IA », mais de transformer cette nouvelle donne en opportunité : travailler ses fondamentaux avec rigueur, renforcer sa marque, multiplier ses points de contact, et devenir la source que les IA reprennent… naturellement.