Cette société de gestion d’actifs présente en France, Allemagne, Espagne, Italie et Angleterre, a souhaité faire appel à nos services pour l’aider à mettre en place toutes les briques obligatoires de sa mise en conformité RGPD, en assistance et en complémentarité du Data Protection Officer (DPO).
Notre valeur
Après une qualification du niveau de maturité pour dimensionner au plus juste notre intervention, nous avons pu structurer et mettre en œuvre de manière itérative et non-invasive les éléments clefs de la conformité au Règlement Général pour la Protection des Données Personnelles, à savoir :
le Registre des traitements de données personnelles,
les Notices d’informations aux personnes concernées,
les Procédures internes d’exercice des droits des personnes,
une méthodologie d’analyse d’impact adaptée à leur contexte,
le Registre des violations de données personnelles,
etc.
Au-delà de l’aspect documentaire de la mise en conformité RGPD, nous avons également conçu des modules de formation spécifiques pour les salariés et les responsables de traitements de données personnelles. Ces formations sur-mesure ont été intégrées dans les plans de formation des salariés concernés.
Nous les avons également assistés de manière régulière et rapprochée pour la complétion du registre des traitements et des analyses d’impact nécessaires.
Toutes nos actions ont été réalisées en partenariat avec le DPO, la Direction du Juridique et des Risques, ainsi que la DSI pour la partie sécurité des données.
Bénéfices
A l’issue de notre intervention, notre client est autonome et dispose de tout le nécessaire pour démontrer à chaque instant la mise en conformité RGPD de son organisation et répondre aux demandes de ses clients et salariés, ainsi qu’aux autorités de contrôle.
Également, en cas de situation de crise (perte de données personnelles, vol…), il est en mesure d’activer rapidement les leviers internes nécessaires pour alerter, corriger puis améliorer la protection des données personnelles qui lui sont confiées
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Ce Groupe international spécialisé dans la fabrication et la distribution de vins et spiritueux a entamé en 2020 une profonde transformation digitale de son modèle opérationnel, impactant à la fois ses activités en filiales et ses entités centrales. Il est rapidement apparu qu’un des facteurs clés de succès de cette transformation serait la maîtrise du patrimoine de données à l’échelle du Groupe. Or, aucune activité de gouvernance des données transverse n’existait, limitant fortement le potentiel et la pérennité des projets digitaux engagés.
C’est dans ce contexte que nous sommes intervenus au sein de l’entité “Excellence Data” nouvellement créée, faisant le pont entre la DSI, les Programmes Digitaux côté Métiers ainsi que les filiales en région afin d’en définir le mandat et la raison d’être.
Notre valeur
Notre expertise à la fois en organisations data-driven et en gouvernance des données a permis de rapidement définir le mandat de cette nouvelle équipe autour des sujets de gouvernance et de maîtrise du patrimoine de données : la connaissance des données clefs, la définition d’un modèle opérationnel orienté projets en partenariat avec les équipes Digital et IT, les premières méthodes, ainsi que les jalons d’une trajectoire outillage issus du recueil des enjeux et des besoins.
De plus, par nos nombreuses actions de communication (workshops, interventions en Data Days, rédactions d’articles pour une newsletter, etc.) auprès des entités, nous avons contribué à créer une communauté d’intérêt autour de l’activité de gouvernance des données, et ceci à l’échelle du Groupe.
Bénéfices
Partant quasiment d’une feuille blanche, nous avons su accompagner notre client à définir son périmètre d’activité autour de la gouvernance des données :
Le mandat de l’équipe et un premier positionnement ont été formalisés et présentés en CODIR,
Les jalons de sa feuille de route ont été détaillés et mis en trajectoire, en partenariat avec les équipes existantes et le plan programme global afin d’être pleinement intégré au run,
L’équipe est connue des nombreuses entités du Groupe, et est un contributeur actif des dispositifs de formation et de sensibilisation internes aux sujets Data tels que la Data University ou les Data Bootcamps,
Un benchmark des outils de gouvernance des données a été réalisé en fonction des besoins identifiés (Data catalog avec glossaires métier et IT)
Un premier cas d’usage de la gouvernance des données sur les DataHub a été proposé
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Patrick Juvet nous le rabâchait dans les années 80. Il s’égosillait sur tous les postes radio et nous demandait à tue-tête « Mais dites-moi où sont les femmes ?». Cette chanson est restée à la mode et pour cause ! On est encore en droit de se poser la question, notamment dans le monde du travail et plus particulièrement dans le domaine de l’IT !
Le numérique est un secteur clé, porteur et florissant qui est convoité, voire gouverné par la gente masculine. Alors où sont les femmes pardi ?!
Comment explique-t-on qu’au XXIème siècle, celles-ci ne soient pas aussi présentes que les hommes ? Bien que très discrètes aujourd’hui, on compte pourtant quelques femmes parmi les pionniers de l’ère numérique. C’est en effet Ada Lovelace qui conçoit le premier ordinateur au XIXème siècle ou Grace Hopper qui, au milieu du XXème siècle, invente le premier langage de programmation.
Il y a 30 ans, les femmes occupaient environ 30%des fonctions techniques des métiers du numérique (développement, exploitation, production et gestion de projet). Cette part a été divisée par deux depuis, et on retrouve désormais les femmes principalement sur des postes d’employés administratifs ou de secrétaires plutôt que sur des postes d’ingénieurs ou de techniciens.
Une tendance observée partout dans l’Union Européenne ? D’après « Women in the Digital Age« , une récente étude réalisée pour la Commission Européenne, trois fois plus d’hommes que de femmes travaillent dans le numérique en Europe.
Qu’en est-il en France ?
Et bien les chiffres sont accablants. En effet, plusieurs études ont montré que les femmes représentent seulement 28% des travailleurs des métiers du numérique, dont 16% dédiés à la technique pure et 8% en gestion d’entreprise.
Plusieurs exemples nous prouvent que de nombreux acteurs tentent de remédier à cette situation, le gouvernement en tête de pont.
En 2018, une forte mobilisation de Syntec Numérique ainsi que le soutien d’entreprises, d’associations et du gouvernement, a donné lieu à la création de la fondation Femme Numérique afin de de mieux positionner les femmes sur ce secteur. Cette fondation a quatre objectifs clairs :
Rendre plus visibles et valoriser les femmes dans le numérique : mobiliser un vaste réseau engagé et des personnalités féminines du secteur pour les faire intervenir en tant que “modèles” dans les médias, les écoles, etc.
Favoriser la mixité dans les métiers du numérique : rassembler dans un livre blanc les bonnes pratiques existantes dans de nombreuses entreprises et organisations concernant l’intégration des femmes dans les métiers du numérique.
Sensibiliser les filles aux métiers du numérique : intervenir au plus près des jeunes femmes dans les écoles pour démystifier le numérique et, au travers d’ateliers collaboratifs et de kits pédagogiques, leur donner de l’appétence et le désir de découvrir et s’orienter vers les métiers du numérique.
Attirer dans le numérique les femmes en reconversion ou en évolution de carrière grâce aussi à des formations professionnelles ciblées et adaptées.
Depuis 2019, la loi Avenir professionnelle qui vise entre autres à éradiquer les inégalités entre les hommes et les femmes (d’ici 2022) dans le monde du travail, oblige les entreprises de plus de 1 000 salariés à publier un index d’égalité hommes-femmes.
Par ailleurs, tous les ans au mois d’avril, la Journée de la Femme Digitale met à l’honneur et connecte les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au digital. Ce rendez-vous annuel qui se déroule en Europe et en Afrique a pour ambition d’inspirer, d’encourager les femmes à se révéler et à innover.
Bien que la loi Avenir professionnel ne concerne pas Rhapsodies Conseil, étant un cabinet de moins de 1 000 salariés, nous avons tenu à faire nous aussi cet exercice, par soucis de transparence et parce que l’équité homme-femme nous tient à cœur.
Nos chiffres sont encourageants puisqu’à fin février 2020 nous comptions 60 % d’hommes et 40 % de femmes.
Nous nous sommes intéressés aux femmes du cabinet en recueillant leurs témoignages. Nous avons mené une enquête de terrain auprès de trois “Rhapsodiennes” qui ont eu la gentillesse de nous répondre sur le sujet.
Voici leurs points de vue.
Entretien avec des femmes du numérique
L’appétence des femmes pour le secteur du numérique
Comment vous êtes-vous retrouvées dans le secteur de l’IT ?
Nous avons interrogés trois rhapsodiennes avec des profils très atypiques : Marie Gazal, Aude Ramaen et une troisième personne qui a souhaité garder l’anonymat. L’une ayant fait une formation achat, l’autre ayant même débuté par des études de lettres, puis enchainé par un stage en cabinet de conseil spécialisé en architecture SI. Toutes les trois ont été animées par une appétence commune pour les nouvelles technologies.
En faisant une reprise d’études pour accompagner mes clients dans leur stratégie web, je me suis retrouvée dans une ESN et j’ai compris que c’était un secteur qui me correspondait, car il répond à mon envie d’aider les organisations à grandir et aussi à mon attirance pour tout ce qui touche aux nouvelles technologies.
C’est un secteur qui a besoin d’une vraie expertise technique mais pas seulement. On a aussi besoin de compétences en management, en communication et en conduite du changement.
Ce qui me plaît c’est qu’il s’agit d’un secteur en perpétuel changement, c’est le secteur du futur !
C’est un secteur qui a besoin d’une vraie expertise technique mais pas seulement. On a aussi besoin de compétences en management, en communication et en conduite du changement.
Ce qui me plaît c’est qu’il s’agit d’un secteur en perpétuel changement, c’est le secteur du futur !
Vous voyez-vous toujours dans ce secteur dans 10 ans ?
Ce secteur étant en constante évolution, elles ont bien conscience que même si les problématiques ne seront sûrement pas les mêmes, les clients auront toujours besoin d’accompagnement pour poursuivre ou maintenir leur transformation digitale.
Néanmoins, les préoccupations de demain sont aussi écologiques.
J’espère que le secteur va évoluer ! Je trouve qu’on consomme trop de ressources énergétiques et je souhaiterais orienter ce secteur vers une décroissance énergétique. Mon métier dans quelques années sera architecte SI écologique !
La place de la femme dans le secteur du numérique
A votre avis quelle est la proportion de femmes et d’hommes sur le marché du numérique ?
Le ressenti des consultantes interrogées reste mitigé. Malgré l’impression d’une évolution tendant vers une meilleure parité, le constat reste qu’il y a une forte présence d’hommes comparée aux femmes.
Autant quelques années en arrière j’aurais dit 90 % d’hommes pour 10 % de femmes, mais aujourd’hui j’aurais tendance à dire 70 % d’hommes et 30 % de femmes, ce qui est plutôt une bonne nouvelle !
A quoi est dû ce constat selon vous ?
L’informatique est perçu comme un secteur masculin qui nécessite en plus parfois un diplôme d’ingénieur encore trop délaissé par les femmes. Le problème viendrait donc en amont, d’un faible “recrutement” de femmes au sein des parcours universitaires du digital.
C’est un héritage de la société qui a traditionnellement dit que les femmes avaient plus de compétences sociales que techniques. Les femmes pensent ne pas avoir certaines compétences nécessaires pour exercer des métiers dans l’IT mais selon moi c’est une erreur et un stéréotype qu’il faut faire disparaître.
La compétence n’est pas une question de sexe. Il y a une sorte de machisme ambiant. Il faut qu’on arrête de se jauger par rapport à notre sexe. Par exemple, dans ma mission actuelle, on est 20 en tout et seulement 3 femmes.
Toutefois, la tendance étant à la hausse par rapport aux générations précédentes, nous pouvons peut-être espérer voir grandir notre proportion dans le secteur.
De manière générale, nos expertes déplorent que les femmes ne soient pas plus représentées et cela aussi dans les fonctions les plus hautes.
Vous pensez-vous désavantagées en tant que femmes dans ce secteur, comparées à des hommes avec des compétences et des expériences équivalentes ?
Quel que soit le processus de recrutement (cabinet de conseil, ou client final), elles pensent avoir été jugées clairement sur leurs compétences.
Cependant, elles soulignent tout de même l’existence de discriminations notamment sur les salaires ou le choix des missions, selon le type d’organisation et le niveau de maturité RSE de l’entreprise.
Malheureusement oui je me sens désavantagée en tant que femme, mais cela dépend aussi beaucoup du type d’organisation dans laquelle on se trouve à mon avis et son niveau de maturité en RSE. Depuis que je suis chez Rhapsodies Conseil, je me sens moins lésée qu’auparavant en tant que femme.
Pensez-vous qu’il y ait une égalité homme-femme dans le secteur de l’IT ?
Il y a encore peu de temps, j’ai eu une conversation très intéressante à propos d’un couple travaillant au même poste dans la même entreprise (dans le digital), ayant obtenu le même diplôme et ayant le même âge, mais pas le même salaire. La femme était moins rémunérée que l’homme alors qu’elle avait plus d’ancienneté dans l’entreprise.
Enfin, le troisième point qui revient lorsque l’on parle de l’égalité homme-femme, est ce que l’on appelle couramment le “plafond de verre”.
Peu de femmes atteignent les hautes fonctions dans le secteur, même au niveau du gouvernement, En dehors d’Axelle Lemaire, nous avons vu peu de secrétaires d’état chargés du numérique féminines.
Tendre vers une égalité femme-homme
Comment essayeriez-vous de convaincre une femme qui n’ose pas se lancer dans ce secteur ?
Au delà de relancer l’attractivité du secteur IT pour les femmes, il faut rassurer celles-ci en leur rappelant que ce secteur n’est réservé ni aux “geeks” ni aux hommes.
Etant donné qu’il existe une variété de métiers dans ce secteur, il est toujours possible de trouver un job intéressant. Par exemple, une très grande entreprise française de la distribution que je connais bien a des plans de transformations énormes et nous pourrions faire partie de cette évolution
Des points à améliorer sont aussi soulevés :
Je travaillerais pour un meilleur équilibre vie pro/perso, par exemple pour que les femmes ne soient pas lésées à cause d’une éventuelle grossesse. Il y a parfois une différence entre ce que les entreprises promeuvent et ce qui se passe sur le terrain.
Ce dernier élément soulève une tendance au “Women washing” qui consiste à mettre en avant un discours féministe pour améliorer son image sans changer réellement ses pratiques en interne.
Quelles solutions mettriez-vous en œuvre pour rétablir l’équité ?
Nous pourrions commencer par appliquer la loi du 4 août 2014 pour l’égalité entre les femmes et les hommes.
La transparence des salaires serait une solution qui aiderait à mettre en exergue certains écarts.
Même s’il n’y a pas de solution miracle et qu’il n’est pas facile de chasser certaines habitudes misogynes, il existe tout de même des prises de conscience ; les hommes eux même adoptent un comportement plus égalitaire.
J’ai eu la chance de rencontrer des hommes dans ma carrière qui s’efforçaient de pointer ces comportements et de les condamner. J’ai l’impression que c’est une part grandissante de la population masculine du secteur, c’est assez rassurant pour l’avenir.
Elles arrivent, fièrement et sûrement !
Pour conclure, on voit encore une fois que la faible croissance des femmes dans le secteur IT est surtout due à l’éducation et aux clichés intervenus au fil des générations.
Il y a néanmoins une prise de conscience qui a lieu non seulement du côté des femmes mais aussi du côté de l’Etat qui légifère de plus en plus dans le sens d’une égalité homme/femme tant au niveau de la parité qu’au niveau des salaires et des évolutions de carrière, comme ce fut le cas avec la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, citée plus haut. En parallèle des mouvements indépendants de sensibilisation et d’actions se multiplient.
La mobilisation de Syntec Numérique qui agit pour aller vers cette égalité, s’étend sur toute la France avec une équipe de déléguées régionales dédiées, qui intervient notamment régulièrement dans les écoles et les lycées et qui participe à de nombreux forums et événements de sensibilisation.
Le 17 décembre 2019, la première “IT Ladies Night” a été organisée au Luxembourg afin de promouvoir le secteur du numérique chez les femmes.
Lors de l’événement GEN (Grand Est Numérique) qui s’est tenu en septembre 2018 à Metz, Mariya Gabriel, la Commissaire européenne du numérique, est également intervenue en faveur des femmes dans l’IT lors de la conférence « L’Europe au féminin : quels défis et perspectives ». La stratégie portée par Mariya Gabriel s’appuie sur trois piliers : combattre les stéréotypes, donner envie aux femmes de poursuivre leurs études dans les filières STEM (Science, Technology, Engineering, Mathematics) et favoriser l’innovation et l’entrepreneuriat féminin.
Une fois cette tendance apparue, il serait étonnant qu’elle s’arrête en plein mouvement. Tout comme le féminisme, l’idée d’une égalité homme femme dans le secteur IT commence à gagner les consciences. De nouvelles directives sont mises en place et on peut imaginer que cette tendance gagneras du terrain, modifiant dans le temps les cultures, les mœurs et les comportements.
Les femmes brandissent le flambeau du changement et ont déjà gagné quelques batailles.
De quoi rassurer notre cher Patrick Juvet : « Où sont les femmes ? »
Elles arrivent, fièrement et sûrement
Merci aux collaboratrices qui ont accepté de nous donner de leur temps pour répondre à notre enquête.