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Développez la valeur de vos transformations avec le transformation office management

Développez la valeur de vos transformations avec le transformation office management

22 décembre 2021

– 1 min de lecture

David Couillard

Directeur Transformation Office Management

Dans les entreprises aujourd’hui, les choses évoluent au rythme des projets, des initiatives, de l’implication des collaborateurs…

Cette transformation s’exécute dans un contexte où les ressources sont difficiles à trouver… 

L’obtention des bénéfices dépend toujours de l’attention portée aux collaborateurs…

Enfin, comment piloter en apportant la visibilité nécessaire aux décideurs et en maximisant la valeur produite par les projets ?

Téléchargez notre proposition de valeur :
Comment maximiser la valeur produite par vos projets


A plein temps ou à temps partagé, vous êtes chargés de mener à bien les transformations dans votre organisation.
Vous vous trouvez sûrement confrontés au besoin de progresser pour faire face à l’exigence d’accroître l’impact de vos activités quotidiennes.

Rhapsodies Conseil aide à renforcer les capacités de transformation. L’équipe Transformation Office Management est en mesure de vous assister dans tous les domaines de la gestion des transformations.

Nous vous invitons à télécharger la plaquette de présentation de notre équipe, et sommes à votre disposition pour répondre à toutes vos questions.

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Et si mon nouveau CRM devenait mon référentiel Client

Et si mon nouveau CRM devenait mon référentiel Client ?

Et si mon nouveau CRM devenait mon référentiel client ?

La question est légitime, car le CRM doit contenir l’ensemble des Clients / Prospects et l’information peut être tenue à jour par les commerciaux qui les rencontrent régulièrement. Mais avant de faire ce choix, quelques interrogations méritent d’être levées.

La gouvernance à mettre en place est-elle compatible avec mon CRM ?

Le CRM n’est pas le seul système à pouvoir créer, compléter ou mettre à jour des données Clients. Les systèmes de gestion, de facturation ou autres frontaux Clients influent également sur la vie de ces données. Appliquer au CRM l’étiquette de référentiel n’est donc pas suffisant. Il faut mettre en place l’ensemble de la gouvernance des données de référence Client (ou plus généralement concernant les Tiers) associées au principe de référentiel :

Quel modèle de donnée client dans le référentiel ?

Il faut également garder en mémoire que les CRM se concentrent par nature sur les éléments ayant trait à la relation commerciale avec les Clients. Or l’ensemble des données du CRM ne sont pas forcément à porter dans un référentiel. Inversement, dans bien des cas un CRM ne contient pas l’ensemble des données référentielles d’un Client (rôles du Client [payeur / commanditaire / bénéficiaire…], données techniques liées à la mise en place d’un service pour le Client…).

Construire le référentiel Client au sein du CRM implique donc de s’assurer que ce dernier contienne bien l’ensemble des données référentielles et de pouvoir aisément distinguer celles-ci des données à caractère opérationnel.

De plus, dans de nombreux cas cela implique également que des acteurs non commerciaux aient accès au CRM afin de maintenir ces données Client. La Direction Commerciale et Marketing souhaitera-t-elle ouvrir son outil à ces acteurs ? Ceux-ci accepteront-ils d’utiliser le CRM, outil qui n’est pas fait pour répondre à leurs propres besoins ?

Quel périmètre de données est concerné ?

Lorsque les clients sont des personnes morales, il peut être intéressant de croiser les données afin de savoir quels sont les clients qui sont également fournisseurs, quel est le chiffre d’affaire généré par un Client/Fournisseur vs la charge que représente ses prestations. Toute consolidation risque d’être complexe si les référentiels Client et Fournisseur sont distincts. Il s’agit pourtant dans les deux cas de personnes morales mais gérer ses Fournisseurs dans un CRM ne fait pas forcement sens. Dans ce cas, un référentiel ad hoc permettrait de pallier le problème. La problématique sera identique pour tout autre tiers d’intérêt comme les apporteurs d’affaire, les sous-traitants, les cautions / garants…).

Et la technique dans tout ça ?

Point inhérent aux précédents, le CRM a-t-il les capacités techniques pour assurer le rôle de référentiel ? Est-il capable de faire de la gestion de la qualité des données ? Ou alors s’intégrer avec un outil de DQM (Data Quality Management) spécifique ? Est-ce que le modèle de données du CRM est compatible ou suffisamment personnalisable afin d’intégrer le modèle de données de l’entreprise ? L’outil aura-t-il les capacités techniques pour diffuser l’information au sein du SI ? Supportera-t-il des dizaines de milliers de requête par jour ? Est-ce que le contrat de service associé à ce CRM est suffisant pour permettre à l’ensemble des applications qui en dépendent de fonctionner correctement ?

Est ce que je fais un bon investissement ?

Les aspects financiers sont également un élément-clé de la décision. Certes, de prime abord, utiliser le CRM comme référentiel Client permet d’éviter un investissement dans un nouveau système, mais à quel prix ? Combien coûte la mise en place (et l’exploitation) des fonctionnalités de référentiel au sein d’un CRM ? Combien coûtent la haute disponibilité, la qualité de service, les SLA qui n’étaient peut-être pas nécessaires pour le simple usage des commerciaux ? Combien coûtent les licences supplémentaires attribuées aux utilisateurs qui n’étaient pas dans le périmètre initial ? Le modèle de facturation du fournisseur est-il en cohérence avec l’usage que l’on souhaite en faire (un coût à l’usage peut s’avérer rapidement très onéreux) ? Est-ce que l’économie est réelle lorsque l’on compare cette option à la mise en place d’un référentiel dédié ?

Quelles sont les autres solutions possibles ?

Si le CRM n’est pas l’outil le plus adapté à votre cas, quelles sont les autres possibilités ?

Les MDM (Master Data Management) sont a priori plus aptes à traiter les problématiques de référentiel de données puisqu’ils ont été développés dans cette optique. Ils possèdent des fonctionnalités pour traiter la saisie, la consolidation et la diffusion des données et intègrent généralement une couche de DQM permettant d’en assurer la qualité.

Toutefois, la prudence s’impose car tous les outils n’ont pas forcement la même maturité et tous proposent des fonctionnalités qui répondent à des besoins qui ne sont peut-être pas les vôtres. Pourquoi payer les fonctionnalités d’un progiciel si c’est pour ne pas les utiliser ?

Pour répondre à des besoins relativement simples, le développement d’une solution spécifique pourrait être considéré.

Quelle est la meilleure solution pour mon référentiel client ?

CRM, MDM ou développement spécifique, il n’y a pas de réponse générique, mais il peut y avoir des conséquences sur l’ensemble du système d’information.

Bien que tous les éditeurs (de CRM) soutiennent que leur solution peut être utilisée en tant que référentiel Client, ils sont beaucoup plus tempérés une fois les besoins et contraintes à traiter exprimés.

Par ailleurs, et non des moindres, il faut noter que ce n’est pas uniquement le réceptacle qui fait le référentiel. C’est bien la gouvernance qui encadre la donnée qui permet de maintenir le point de vérité. Il est nécessaire de mettre en place une organisation avec des rôles et responsabilités définis ainsi que des outils adaptés respectant l’urbanisation et l’architecture du système d’information.

Mais n’en sommes-nous pas à la vision 360° client désormais ?

Encore une fois, malgré des éditeurs de CRM et de MDM qui promettent la Vision 360° Client, il faut replacer ces solutions à leurs « justes » fonctionnalités et regarder vers de nouveaux outils autour du Big Data qui permettent effectivement la mise en place d’une « vraie » Vision 360° Client sans pour autant remplacer le CRM ni le Référentiel Client. Ces visions consolidées et cross-business sont généralement utiles aux clients eux-mêmes mais aussi et surtout aux commerciaux ou gestionnaires pour leur permettre d’être encore plus efficient dans leur travail au quotidien.

Notons surtout que ces nouveaux outils ne font que renforcer l’intérêt d’un Référentiel Client qui soit partagé au sein du SI car construire une vision 360° Client nécessite d’agréger en un point unique des données venant de l’ensemble du SI.

De nouveaux types d’architecture, incluant la mise en place de Data Lake, d’API, de frontaux digitaux permettent la construction et l’utilisation de cette vision 360° mais elle ne restera possible que si les données peuvent être corrélées les unes avec les autres. Cette corrélation est grandement facilitée lorsqu’un référentiel Client a été mis en place au cœur du système d’information. La vision 360° n’a alors plus qu’à relier tous les éléments métier autour du « golden record » Client unique.

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L’IoT dans la production & distribution alimentaire, un allié précieux à cultiver

L’IoT dans la production & distribution alimentaire, un allié précieux à cultiver

23 juin 2021

– Lecture de 3 min

Clément Lefranc

Senior Manager Architecture

Préparation des champs, culture, traitement, récolte, acheminement, tri, emballage, préparation, … la liste est encore très longue avant que vous ne puissiez déguster votre produit.

Ceci est bien souvent imperceptible du grand consommateur mais les challenges à relever sont innombrables entre le champ et l’assiette.

Challenges d’autant plus compliqués à résoudre avec les enjeux qui courent :

  1. Nourrir 7,7 Milliards d’humain sur Terre avec une tendance à la hausse de 1,2% par an,
  2. Mieux répartir les denrées alimentaires pour éviter les gâchis aberrant et les famines navrantes,
  3. Jongler avec un climat capricieux qui joue avec les extrêmes entre sécheresse et inondation,
  4. Mieux manger avec une exigence réglementaire de traçabilité mais également impulsé par les consommateurs soucieux d’inverser la tendance,

Pour être efficace il faut agir sur chacun des maillons de la chaîne Production – Supply Chain – Vente tout en ayant une approche holistique.

Plusieurs révolutions ont bouleversé ces champs d’activité ces dernières décennies, une autre est en marche il s’agit de l’Internet Of Things.

L’IoT dans le champ : Agriculture 4.0

La production de denrées alimentaires est un secteur critique répondant à notre besoin primaire de se nourrir. Vous, moi, nous sommes désormais tous quasi dépendants de cette production qu’elle soit agricole, piscicole, …

Il faut optimiser les productions tout en respectant dame nature et ses ressources mais également les consommateurs finaux en garantissant une nourriture saine et de qualité.

La culture intensive est toujours très utilisée de par le monde mais aux vues des dégâts engendrés, des méthodes plus respectueuses ont émergé : agriculture raisonnée, durable, biologique, mais elles ne sont pas forcément viables dans tous les contextes (la perte de production pouvant se traduire par une perte de rentabilité sur un secteur déjà difficile et malmené).

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C’est là que les nouvelles technologies et l’IoT entrent en jeu.

A bien des égards il peut être aberrant et contre nature de barder de capteurs cette dernière.

Et pourtant, quelques capteurs/actionneurs connectés …

  • GPS,
  • Drone, Robot,
  • Sondes : température, hygromètre, baromètre, ensoleillement, accéléromètre, gyroscope, ultrason, infrarouge, caméra spécifiques
  • Actionneurs : relais, vanne, …


… bien localisés avec une empreinte faible sur l’écosystème constituent un important levier d’optimisation pour :

La GreenTech rayonne de plus en plus avec des solutions innovantes et diversifiées, que ce soit sur les objets connectés eux mêmes mais également sur les plateformes IoT spécialisées (Sencrop, Libelium, Observant, Agrilab.io, pycno, arable, …).

En France, la valorisation des données Agricoles est lancée, la société API AGRO a créé une place de marché (AgDataHub) permettant aux éditeurs de services digitaux, notamment les start-up, de co-développer de nouvelles applications web et mobiles pour l’agriculture numérique.

Bien que ce paroxysme de la maîtrise de l’environnement et de la réutilisation des ressources en circuit fermé est parfaitement atteint dans les cultures hydroponiques, ces moyens technologiques peuvent trouver leur place dans tous types de production de par leur polyvalence d’emploi et leur facilité de mise en œuvre.

L’IoT dans la Supply Chain : Industrie 4.0

2 tonnes de poissons frais arrivent au port, 1 tonne de fraises sortent de l’exploitation, la course contre la montre démarre pour mettre ces denrées sensibles et périssables à disposition des consommateurs finaux.

La Supply Chain entre dans la danse avec son infrastructure (Entrepôts, chaînes mécanisées, poids lourds, camionnettes réfrigérées, …), ses processus très normés et son lot d’enjeux :

  • Comment garantir la chaîne du froid : pas uniquement au niveau du contenant (palette) mais également au niveau du contenu (poisson) lui-même ?
  • Comment géolocaliser mes flux d’entrées/sorties de marchandise ?
  • Comment optimiser le temps de transport et éviter les retards ?
  • Comment automatiser le rapprochement de données entre marchandises commandées et marchandises livrées ?
  • Comment garantir la qualité de mon aliment fragile à son arrivée à destination ?

L’accessibilité, l’autonomie et la performance des capteurs IoT couplés à un réseau 0G (LPWAN) peuvent faire des miracles …

… en intégrant cet écosystème IoT au Système d’Information Supply (Warehouse Management System, Warehouse Control System, Manufacturing Execution System), l’ensemble devient connecté, plus efficient et proactif face aux défis et aléas à relever.

L’IoT en point de vente

Malgré la forte progression de l’e-commerce, 90% des ventes sont toujours réalisées dans les points de vente (PDV) physiques.

Ces derniers, en passant leurs commandes de marchandises, se positionnent en clients des deux précédents maillons (Production et Supply Chain). 

Ils ont donc une responsabilité certaine sur :

Mais également des exigences fortes sur la performance et l’agilité des deux précédents maillons pour obtenir de la marchandise de qualité en temps et en heure convenus.

Les points de vente ont finalement trois enjeux fondamentaux :

Là encore les acteurs de l’IoT ont su cerner ces cas d’usage et proposer des solutions aux Retailers pour optimiser les processus clés de leur métier :

L’IoT sur chacun des maillons de la chaîne (Production, Supply, Retail) a su s’adapter et décliner des solutions efficaces pour répondre à leurs enjeux propres. Le challenge à relever pour atteindre l’efficience de l’ensemble, réside dans la capacité de chacun des maillons à s’intégrer (partage de données IoT/métier) avec les autres pour créer un écosystème connecté et intelligent au service du “mieux manger” et d’un environnement durable.

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TOGAF IRL (In Real Life)

TOGAF IRL (In Real Life)

16 janvier 2021

– 5 minutes de lecture

Olivier Constant

Senior Manager Architecture

TOGAF est le Framework de l’architecture. Sa roue ADM est un classique. Le nombre de certifiés a explosé en France et dans le monde. Le but de cette série d’article est de voir avec vous, en se basant sur mon expérience de 13 années en tant qu’architecte, si ce framework doit être appliqué ou non, et sans renier la certification, réfléchir à comment l’appliquer et avec quel niveau d’investissement.


Nous allons donc commencer par explorer, dans cet article, les 2 premières phases, puis nous aborderons les autres phases dans de prochains articles.

Enfin certifié

Imaginons un plan de transformation du système d’information, vous êtes architecte et

on vous propose une formation. Comme vous êtes curieux, vous acceptez, et comme vous êtes travailleur vous réussissez l’examen final. Une fois la certification obtenue, et la satisfaction qui va avec, chacun s’est posé cette question : Qu’est-ce que je fais maintenant ? Et trop souvent, le résultat obtenu est décevant.


Il est décevant pour les certifiés qui ne savent pas comment mettre en œuvre ce qu’ils ont appris, mais aussi pour ceux qui ont financé cette certification et tout le monde a déjà entendu « TOGAF est trop loin de la réalité, cela ne sert à rien ». Alors, comment faire pour ne pas en arriver là ?

La phase préliminaire

Une phase primordiale

La première des phases de la roue ADM est celle qui, justement, est en dehors de la fameuse roue. C’est pourtant une phase vitale pour la suite de vos travaux. Elle sert à préparer l’entreprise aux travaux d’architecture (et pas uniquement la DSI). Les questions que l’on doit se poser sont « Où allons-nous faire de l’architecture ? avec Qui et Comment ? », mais également « Pourquoi ? ». L’odbjectif principal de cette phase est donc de construire une vue succincte des besoins, pour ensuite définir les capacités d’architecture que l’on pense nécessaire. Nous sommes en train de cadrer la mise en œuvre de l’architecture.

Capitaliser sur le sponsor

Lors de la formation, nous avons appris qu’il fallait commencer par définir la structure de l’entreprise puis les éléments métiers qui poussent au lancement de ce projet, de formuler la demande de travaux, de définir les principes d’architecture s’appliquant au projet, le référentiel à utiliser et les relations avec les autres référentiels de pilotage. Mais c’est également à ce moment qu’il faut évaluer la maturité de l’entreprise sur les notions d’architecture et que l’on peut adapter la méthodologie et l’ADM au projet.


Les « entrées », informations censées être collectées avant le projet, seraient : le modèle de l’organisation de l’entreprise, le référentiel méthodologique d’architecture, les outils, les principes d’architecture, le continuum d’entreprise, le référentiel d’architecture et le cadre de capacité… mais dans les faits, ces « entrées » sont rarement présentes.


Et pourtant, TOGAF préconise une première réunion avec le sponsor / commanditaire lors de cette phase et celle-ci est obligatoire. Lors de cette première réunion, les points cruciaux sont les entités / fonctions de l’entreprise pour définir le périmètre de l’étude, la gouvernance du projet d’architecture et bien sûr, le driver de la transformation. Sans cette réunion, il n’est pas utile d’aller plus loin, et si cela est difficile à organiser, vous avez déjà votre évaluation de la maturité.

Capitaliser sur ce qui existe pour ne pas consommer trop de temps

D’après TOGAF, il est possible, lors de cette phase, de modifier la roue ADM pour répondre au mieux aux besoins du projet de l’entreprise. Attention toutefois, il peut être dangereux de remettre en cause la roue ADM à chaque itération, et il faut absolument en garder le principe (l’enchainement des phases et les liens entre elles). Il est préférable d’avoir une roue stable sur un segment fonctionnel donné.


Nous allons donc commencer par la phase préliminaire elle-même : Le but est de de capitaliser sur ce qui a déjà été fait. Lors de la réunion avec le sponsor, vous avez identifié les grandes fonctions impactées. Pour identifier la capacité d’architecture nécessaire à votre projet, 3 situations peuvent se présenter à vous :

Savoir comment valider ses propositions

Pour finir cette phase, il reste à définir comment faire valider vos travaux. Pour cela rien de plus facile : Si un processus de validation existe déjà, demandez-le ainsi que le temps moyen de validation.  S’il vous semble imparfait, n’essayer pas de le faire modifier. Vous allez perdre du temps qui serait utile à votre projet. Si aucun processus n’existe, faites valider vos propositions par le sponsor et les parties prenantes, comme cela est préconisé par TOGAF.

Tout le monde sur la ligne de départ

A la fin de cette phase, vous aurez la structure de votre équipe d’architecture, qui valide les étapes et les résultats de l’étude, prête à démarrer votre projet.

La phase a : la vision de l’architecture

Les choses sérieuses commencent

La phase de vision de l’architecture permet de définir les impacts du projet sur le système d’information ainsi que les chantiers d’architecture à mettre en place. Elle est précédée de la phase préliminaire ou de la roue ADM précédente (en plus clair, la précédente phase du projet).

D’après TOGAF, a liste des étapes pour construire la vision d’architecture sont : identifier les parties prenantes et leurs exigences, les enjeux métiers (les bénéfices attendus par le métier), confirmer les objectifs, évaluer le niveau de motivation et de préparation des métiers, ainsi que les capacités des dits métiers, confirmer les principes d’architecture, définir les KPI pour mesurer les bénéfices d’architecture, les risques… Bien sûr, tout cela est logique dans un monde sans contrainte, mais cela arrive peu, pour ne pas dire jamais :

Se concentrer sur l’essentiel

En fait, tout cela s’ajuste au fur et à mesure de l’avancée de l’étude, car cela permet au métier de reprendre le contrôle sur ses outils et ses processus. Cependant, on peut rapidement réaliser quelques étapes de cette phase :

L’état des lieux est terminé

Au final, cela permet à chacun de faire une évaluation plus fine de l’étude à réaliser et de compléter la note de cadrage. Comme dans toutes les épreuves, tous ces éléments vont s’affiner avec le temps et il est bon de garder le document pour le confronter au réel.

La suite

La grande force de la roue TOGAF est qu’elle traite toutes les problématiques liées à l’architecture et apporte une réponse, ou au moins un Framework pour répondre, à ces problématiques. Et comme tout framework, il est important de l’appliquer à un contexte. Suivre TOGAF c’est bien, savoir le faire sans oublier pourquoi, c’est mieux. Il n’est pas utile de tout faire exactement comme cela est préconisé – tous les acteurs du projet n’en saisissent pas forcement les bénéfices – mais il est tout à fait possible d’en extraire l’essentiel.  Apres avoir traité les deux premières phases, nous continuerons, dans les prochains articles, à parcourir les autres phases la roue ADM et explorer ensemble TOGAF IN REAL LIFE.

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L’intelligence artificielle au service de l’architecture d’entreprise

L’intelligence artificielle au service de l'architecture d'entreprise

12 janvier 2021

– 3 minutes de lecture

Samaila Ibrahim

Des bâtiments aux systèmes d’information en passant par la santé, l’intelligence artificielle joue un rôle croissant dans la transformation de l’entreprise en ouvrant de nouvelles potentialités, mais aussi de nouvelles innovations. D’autre part, l’architecture d’entreprise (AE), historiquement au cœur des transformations de l’entreprise, est particulièrement concernée par les opportunités offertes par ces nouvelles capacités, notamment pour améliorer le fonctionnement interne de l’AE. L’hybridation entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle (IA) sera la clé de voûte dans la mise en œuvre des capacités de l’IA, notamment au service de la transformation de l’AE et plus globalement au service de l’entreprise.

Cette hybridation se traduit notamment par…

Cartographie et contrôles de conformité

Avec les algorithmes de Machine Learning (ML), les architectes d’entreprise ont à leur disposition une nouvelle approche de cartographie des systèmes d’information au sein de l’entreprise. En effet, ces nouvelles capacités permettent à l’architecture d’entreprise d’automatiser (via un processus d’audit automatique) la cartographie des systèmes d’information en reliant les acteurs, l’organisation, les processus métier et les données. Cette cartographie automatique a le double avantage de permettre une accélération de l’ouverture du SI via une APIsation.

Dans le même sillage, les nouvelles capacités offertes par les algorithmes de l’IA permettront d’accélérer et de simplifier l’analyse des données dans le cadre règlementaire (RGPD par exemple) mais aussi pour les dictionnaires des données. Étant donné les nouvelles méthodes de travail (plus de collaboration, méthodes agiles, …), l’architecture d’entreprise aura à évoluer vers un modèle lui permettant de s’adapter rapidement aux changements continus. Elle aura aussi pour effet de libérer les architectes des tâches chronophages liées à la création et mise à jour des référentiels.

Proposer des modèles d’architecture en utilisant l’IA

Un des fondements des algorithmes de ML est de permettre de générer des solutions imitant la distribution statistique des données qui lui sont soumises pendant la phase d’apprentissage et de se soustraire des modèles statiques. Cette capacité permettra à l’AE de pouvoir présenter plus rapidement et plus efficacement des modèles d’architecture proche des besoins et des contraintes propres à l’entreprise. Certaines entreprises sont déjà dans le secteur.

Proposer des modèles de mise en oeuvre

Reconnaissances biométriques, recommandations personnalisées, Chatbots, autant de modèles de ML largement utilisés dans différentes entreprises dans le monde, dans ce contexte hautement disruptif. L’utilisation de ces fonctionnalités a un impact majeur sur les processus standards des entreprises allant du métier à la technique. A ce titre, l’architecture d’entreprise, garante de l’harmonisation des processus et des SI, se doit de prendre en compte les impacts de l’intégration de ces technologies. De par son rôle, l’architecture d’entreprise anticipe la mise en place de ces technologies via des recommandations stratégiques.

L’architecture d’entreprise soutient les initiatives d’IA

Les initiatives IA ne sont pas simplement un ensemble d’initiatives complexes et coûteuses dans un environnement complexe, ce sont aussi des accélérateurs de la transformation des processus métiers. Du fait de sa fonction première, l’architecture d’entreprise est une alliée des initiatives IA sur ce domaine. L’architecture d’entreprise apporte la structure et la transparence nécessaires à la planification et à l’exécution de changements complexes dans un domaine aussi vaste et diversifié qu’une entreprise moderne. Une méthode pouvant servir à la mise en place d’une IA :

Conclusion

L’architecture d’entreprise a un rôle central à jouer dans l’expérimentation de futurs scénarios impliquant les algorithmes de ML. La connaissance transversale des flux de valeur, des processus, des technologies et des données de l’entreprise est un puissant vecteur de transformation et une opportunité pour toutes les entreprises. Adopter l’IA, c’est permettre à son entreprise de rester dans la course à l’innovation et pour délivrer un maximum de valeur.

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Rhapsodies Conseil, une relation client et du conseil (taillés) sur-mesure

Rhapsodies Conseil, une relation client et du conseil (taillés) sur-mesure

7 janvier 2021

– 7 minutes de lecture

Antoine Arnault

Rhapsodies Conseil est un cabinet de conseil à taille humaine et ne peut donc pas se permettre de baser son commerce sur la production de conseil en masse comme peuvent le faire des ESN classiques. Sa philosophie est donc de produire une offre « sur mesure » pour ses clients et cela se retrouve dans sa manière de faire du commerce.

Rhapsodies Conseil comme un tailleur 

Le terme de « sur mesure » vient du monde de l’habillement classique pour homme. Un costume sur mesure veut dire que le patron est fait à partir des mensurations (besoins) du client et que les détails sont choisis par celui-ci.

Lorsque vous allez vous faire faire un costume sur Savile Row en Angleterre, le tailleur qui allait prendre vos mesures vous faisait parler pour bien comprendre ce qu’il vous fallait (quel type d’événement, ville / campagne, température, …). Le but de tout cela était de s’assurer que le costume réponde bien à votre besoin. Une fois cela terminé, il griffonnait le mot « BESPOKE » sur la liasse de tissu que vous aviez choisie pour la réserver et pour dire que le client avait parlé. 

Le commerce chez Rhapsodies Conseil fonctionne de la même manière. Bien sûr, il nous arrive de répondre à des appels d’offres sur des besoins déjà formalisés ou de fournir un CV pour une demande d’assistance avec des compétences attendues spécifiques mais dans tous les cas, la valeur du Cabinet se situe dans sa capacité d’écoute de ses clients. Cela nous permet d’ajuster notre proposition au « juste » besoin du Client. Ce principe de frugalité a été résumé ainsi par un ancien client : “Je ne veux pas que l’on me propose une Ferrari quand j’ai besoin d’une 4L”. En d’autres termes, les facteurs limitants doivent être pris en compte lorsque l’on mène une mission de conseil (temps, budget, besoins, …).

Construire de la confiance

Quand ce dialogue se met en place, une relation de proximité avec le client peut se créer et cette proximité est nécessaire pour connaître l’objectif derrière l’objectif. 

Avec votre tailleur, la confiance va vous aider à lui avouer que vous voulez apparaître plus grand, il va donc monter l’emplacement de votre cran, ou que vous voulez avoir l’air plus statutaire, il va alors élargir vos revers… Pour Rhapsodies Conseil, c’est la même chose. 

Et pour construire cette confiance, cela se fait plus facilement quand la mission se passe bien mais ce n’est évidemment pas toujours le cas. Plus la relation va durer, plus la probabilité de rencontrer un obstacle augmente et, dans ce cas, il est essentiel d’assumer les erreurs qui ont pu être faites et de les réparer. Le droit à l’erreur existe mais il faut tout faire pour que cela n’arrive plus.

On peut dire que la relation est de confiance quand elle est construite sur 2 niveaux de relation : Le premier niveau est évidemment celui du consultant qui mène la prestation. C’est la qualité de sa prestation qui est la première étape (ou le premier coup de ciseaux dans le cas de notre tailleur) dans la construction de la confiance. Mais que se passe-t-il si le consultant quitte le cabinet ?  Après tout, cela arrive dans une évolution de carrière, surtout quand on valorise votre travail. Et bien comme notre tailleur ne travaille pas tout seul (il y a celui qui travaille sur le patronage, celui qui coupe, celui qui confectionne, parfois vous avez un pantalonnier). 

Chez Rhapsodies Conseil c’est la même chose : Un consultant n’est jamais laissé seul en mission. Il a toujours accès aux connaissances acquises par le cabinet. Un client ne consomme pas la prestation d’un consultant mais bien celle du cabinet dans son entièreté. Et cette relation passe donc également par un deuxième niveau, le manager de mission. Son rôle n’est pas que de faire le suivi du consultant mais également de prendre du recul sur la mission, échanger sur ses besoins avec le client, comprendre ses contraintes et apporter son point de vue. Quand tout cela est réussi, nous pouvons être sûr que si un des deux niveaux est défaillant, le lien n’est jamais rompu. 

Une interaction biologique

Enfin, le but de chaque relation est qu’elle soit bénéfique à toutes les contreparties. Et pour que cela soit le cas, elle doit être envisagée comme un partenariat et pas uniquement comme une relation client – fournisseur. L’un apporte ses besoins, de potentiels projets à forte valeur et Rhapsodies Conseil apporte son expertise et son engagement. 

Pour changer de notre analogie avec le tailleur, nous pouvons utiliser le concept biologique qui désigne un processus impliquant des échanges ou relations réciproques entre plusieurs éléments. Il y a bien évidemment un échange, qui est contractualisé, une expertise contre rémunération mais cela ne doit pas être uniquement cela. Pour le client, il faut aussi qu’il puisse intégrer une partie de cette expertise, que les connaissances dont il a besoin soient acquises par ses équipes. Pour le cabinet de conseil, l’intérêt est de confronter le consultant à des problématiques qu’il n’a jamais rencontrées auparavant (nouveau domaine d’activité, nouveau domaine fonctionnel, nouvelle technologie, …) et ainsi élargir le champ de ses compétences.

Existe-t-il une durée de relation idéale ?

Quand votre garde-robe a atteint une taille nécessaire (ce qui est propre à chacun), ou quand votre budget ne vous le permet pas, il n’est pas dans l’intérêt de votre tailleur de vous faire commander tout de suite de nouveaux vêtements. Il risque de vous lasser, de vous décevoir car vous n’avez plus d’attente, voire de vous braquer. 

Si on garde le fil de notre analogie, le risque est le même dans le conseil. Il est indéniable qu’une relation à long terme avec un client est bénéfique : on le connaît de mieux en mieux et l’inverse est aussi vrai, en conséquence nous sommes de plus en plus performants collectivement. Mais une relation à long terme ne veut pas dire être toujours là mais être là quand il en a besoin. Nous disions tout à l’heure que pour qu’une mission de conseil soit une pleine réussite, il faut qu’une partie de l’expertise soit captée par le client, que le client monte en maturité sur le sujet.

Cela ne se fait pas en un claquement de doigts (ou un coup de ciseau). Il faut parfois savoir partir pour (mieux) revenir. Le risque à vouloir toujours être là est de trop s’écarter de son expertise, de ne plus justifier son budget et donc d’abîmer la confiance. La relation entre le client et Rhapsodies Conseil et la relation entre le client et le consultant ont des cycles de vie différents. Si la valeur ajoutée de la relation entre le client et le cabinet augmente avec le temps, nous estimons que la durée de vie de la relation entre le client et un consultant doit être comprise entre 1,5 et 3 ans. C’est le temps nécessaire à un consultant pour comprendre et maîtriser l’environnement du client et pour ce dernier d’en tirer les bénéfices. 

Comment définir un prix ?

Comme pour toute relation commerciale (tailleur ou conseil), le prix doit correspondre à la valeur perçue pour que la confiance soit maintenue. Si vous avez l’impression de surpayer un bien ou un service, vous ne serez pas enclin à faire un deuxième achat. 

Chez Rhapsodies Conseil nous proposons des prix justes, prix marché, par rapport à l’expertise fournie en regard du besoin. Nous n’essayons pas de faire le plus de marge possible au détriment du client et du collaborateur (car le client attendrait une expertise peut être supérieure à celle du collaborateur et cela le mettrait en difficulté)

En contrepartie, la marge de manœuvre pour des négociations est très faible et parfois inexistante. Il nous arrive de perdre des clients qui cherchent une baisse de prix infondée. La solution serait de faire intervenir des consultants avec une expertise insuffisante pour répondre au besoin du client et nous nous y refusons. Cela nous obligerait à baisser la qualité de service à laquelle nous tenons, au risque d’avoir des « casseroles » chez le client, or il est fondamental pour nous de maintenir la confiance.

Si le client n’a pas le budget nécessaire pour financer notre intervention, nous cherchons alors un moyen de baisser le montant total en travaillant sur la priorisation et ainsi apporter un maximum de valeur et cela le plus rapidement possible. Plutôt que de vouloir traiter 100% du spectre avec un budget insuffisant, nous préférons nous concentrer sur les 80% de fonctionnalités qui représentent souvent l’intégralité des attentes prioritaires venant du métier. Pour cela, notre expertise sur l’agilité est rentrée dans notre ADN et nous aide beaucoup dans la manière de mener nos prestations mais également dans notre commerce.

Rhapsodies Conseil commerce comme il travaille

Finalement, la vision de Rhapsodies du conseil est de ne jamais perdre de vue l’objectif dans ce que nous entreprenons. Que ce soit dans nos prestations ou dans notre commerce, le « quick win » n’est qu’un moyen pour atteindre l’objectif final et non une fin en soi. Nous ne voulons pas mettre en péril l’atteinte de cet objectif pour un contrat de plus courte durée. Votre tailleur vous accompagne au fil du temps en prenant en compte vos évolutions physiques, et Rhapsodies Conseil fait de même en prenant en compte les nouveaux défis à relever.